RECUEILLI PAR F. DALMASSO
Je suis venu ici il y a déjà quelques années complètement par hasard et je suis totalement tombé en amour de ce lieu exceptionnel. J’ai alors décidé d’écrire et d’envoyer un dossier à la Ville pour essayer d’exposer ici. Voilà comment me voici à la Tour des Templiers. C’est un haut lieu de spiritualité et c’est un honneur de pouvoir exposer ici.
Quel est votre parcours ? J’ai envie de dire qu’il est exotique. Je suis un Parisien qui a fait un grand déplacement de la capitale vers le sud. J’avais des ancêtres espagnols et je tenais absolument à retrouver le sud. Avec ma femme, nous avons été très bien accueillis lors de nos vacances à Toulon. Tellement que nous avons décidé de lâcher les amarres et de s’y installer.
Ce déménagement a-t-il changé votre manière de travailler ? Oui, totalement. Je travaille beaucoup sur la perception, le rapport à la peau. Je travaille aussi sur le blanc, la lumière et tout s’est réchauffé en venant habiter dans le sud. Je n’avais pas cette densité en exerçant à Paris.
Quel a été votre premier sentiment sur Hyères ? Mon premier rapport, c’est quand je suis venu, l’an dernier, faire une intervention au lycée JeanAicard. C’était passionnant. Sinon, j’ai un rapport bien plus cérébral avec la ville. Yeru à Hyères, ça semble une évidence. Quand je n’ai pas beaucoup de temps, je signe « HY », on retrouve beaucoup de lettres d’Hyères dans Yeru… c’est une rencontre profonde avec mon propre nom. Henri Yeru, exposition à la Tour des Templiers, jusqu’au 30 juin. Ouvert de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h. À l’occasion des 5e Rendezvous aux jardins, l’association Agir O Levant a vécu un week-end chargé. Dès vendredi en fin d’aprèsmidi, Alain Corre proposait, sur la terrasse des îles d’Or, une dégustation de plats préparés à base de végétations levantines (yaourts au différents parfumes, omelette de cactus et de « cordifole » et salades variées (capucines, fleurs de yucca et d’aloe). Samedi et dimanche, cinq jardins remarquables (La Galathée, La Pinède, Aloha, Les Bromélias et Cabo Verde) ont été visités par une quarantaine de personnes avec des explications détaillées. Le samedi après-midi, une conférence sur les plantes pyro-résistantes animée par Lisa et Jean-Michel Baton a permis d’obtenir des conseils précieux sur la prévention des incendies à proximité des habitations. Enfin, pour terminer le week-end, avait lieu le dimanche après-midi une table ronde sur « Héliopolis, laboratoire social ». Cette table ronde venait clôturer le colloque débuté le samedi à la Villa Noailles. Une quarantaine de personnes ont pu débattre dans la cour de Lau sur l’histoire d’Héliopolis, le naturisme et la vie sociale sous la présidence de Jean da Silva et avec Bernard Andrieur et David Lorenté.