Fnaim Côte d’Azur : les résidences secondaires
À l’approche des vacances, le marché de la résidence secondaire sur la Côte d’Azur confirme sa bonne santé
Selon une récente étude*, près de quatre Français sur dix choisissent d’investir dans une résidence secondaire à proximité du littoral. Même si certains se disent encore freinés par la politique fiscale, la volonté d’acquérir un pied-à-terre en bord de mer, pour profiter des vacances autrement, ne tarit pas. La France compte plus de trois millions de résidence secondaires (l’un des taux les plus importants d’Europe selon l’Insee) et les régions littorales les plus prisées sont la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur l’Aquitaine et le Poitou-Charentes. Le territoire varois a la chance d’être aux confins de deux univers : marin et montagneux. Un avantage qui profite aux acquéreurs, en toute saison, et permet de rentabiliser son bien tout au long de l’année. Mais sur notre territoire, avoir un bien sur la côte et pouvoir se rendre dans l’arrière-pays en une heure de temps est parfois plus intéressant. De façon générale, l’ensemble des professionnels de l’immobilier constate un véritable regain d’intérêt pour l’acquisition de résidences secondaires.
Panorama du Var
Pourquoi est-ce le moment d’investir ? Au même titre que le marché immobilier classique, ce dernier profite de taux d’intérêt encore très bas. Il y a forcément un bien qui trouvera grâce à vos yeux : vue mer, plein centre, ou dans l’arrière-pays. Attention cependant à ne pas se précipiter car, sans compter les frais inhérents à la gestion régulière (taxes et coûts d’entretien), il est préférable de privilégier un bien ne nécessitant pas d’importants travaux après acquisition (façades, étanchéité, isolation par exemple). Dans la région, les résidences secondaires représentent près de 25,7 % du marché. Certaines communes comptent d’ailleurs un pourcentage élevé de résidences secondaires comme Saint-Raphaël (44 %), Fréjus (37 %), Six-Fours-les-Plages (30 %) ou Hyères (23 %). À Toulon ou Draguignan, les taux sont moins importants, avec 3,2 % et 2,5 % respectivement. Mais l’activité sur ce marché ne manque pas de dynamisme et le secteur azuréen est toujours plus prisé par les acquéreurs français ou étrangers.