Var-Matin (Grand Toulon)

Alerte à la bombe « bidon » sur la presqu’île

- S. M.

Les démineurs de la Sécurité civile de Marseille ont été engagés, hier à la mi-journée, après la découverte d’un engin suspect près de cabanons et caravanes situés au bout de la presqu’île de Giens. C’est une promeneuse qui a donné l’alerte, intriguée par un boîtier noir de 10 x 20 cm, prolongé de fils électrique­s branchés, de trois couleurs, le tout scotché sur un bidon bleu à hauteur d’homme, au milieu de caravanes désaffecté­es. Cette personne a cru reconnaîtr­e un engin improvisé, possibleme­nt explosif. Les agents de police nationale et les pompiers hyérois ont appliqué le protocole adéquat, isolant le lieu par un périmètre de sécurité pendant que les démineurs intervenai­ent. Deux camions de lutte contre le feu ont disposé leurs lances pour assurer la sécurité incendie du massif en cas de mise à feu, et un véhicule de secours à victimes (ambulance) était prépositio­nné en cas de nécessité. Sur un terrain accidenté, les démineurs n’ont pas pu utiliser de robot et ont donc agi manuelleme­nt. Fausse alerte heureuseme­nt, il ne s’agissait pas d’un dispositif explosif. «C’était une situation inédite, a déclaré l’un des intervenan­ts. On a l’habitude des bagages suspects, oubliés par leur propriétai­re dans des lieux passants. Là, ce qui était perturbant, c’est le fait qu’il n’y a que très peu d’habitants aux alentours. Et la proximité du centre DAT (Détachemen­t avancé des transmissi­ons), qui aurait pu être touché si un incendie s’était propagé par temps de mistral ». Cette présence militaire a, en effet, pu laisser penser à une entreprise malveillan­te. Il n’en est rien.

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 ?? (Photo L. Boutria) ?? Fausse alerte, hier au bout de l’avenue René-de-Knyff. Scotché à un bidon, un boîtier noir et des fils électrique­s ont laissé penser à un engin explosif. Mais des démineurs de Marseille ont levé le doute.
(Photo L. Boutria) Fausse alerte, hier au bout de l’avenue René-de-Knyff. Scotché à un bidon, un boîtier noir et des fils électrique­s ont laissé penser à un engin explosif. Mais des démineurs de Marseille ont levé le doute.

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