LES CAMÉRASPIÉTONS TAPENT DANS L’OEIL
Le ministère de l’Intérieur vient de sonner la fin de l’expérimentation des caméras-piétons dans la police municipale. Les élus de la métropole Toulon-Provence-Méditerranée qui l’on testée sont conquis
Expérimentées dans la métropole, les caméras portées en permanence par les policiers municipaux séduisent les élus... mais doivent pour l’instant rester au placard.
Ils ont dû ranger leurs objectifs sur les étagères. Pour la police municipale, il est désormais illégal de filmer les personnes qu’elle contrôle. Le ministère de l’Intérieur a annoncé, dimanche soir, la fin de l’expérimentation lancée depuis le 23 décembre 2016 des caméras-piétons dans la police municipale. L’enregistrement des contrôles routiers, d’identité, des interventions lors de bagarres dans les rues, de troubles du voisinage, de rassemblements nocturnes, etc., n’est donc plus encadré par la loi, le temps pour les législateurs de tirer toutes les conclusions de l’expérimentation. Et le test s’est avéré concluant : les services de la place Beauveau ont évoqué un « bilan très positif », à quelques jours de l’examen au Sénat d’une proposition de loi sur le sujet. « C’est tellement évident », reconnaît le député de la 3e circonscription du Var, Jean-Louis Masson, qui milite largement pour la généralisation de l’usage de ces caméras-piétons (lire ci-contre). Dans les quelque 300 communes à l’avoir testé, maires et syndicats de police sont unanimes sur son efficacité contre la délinquance et les incivilités. Zoom sur la métropole Toulon-Provence-Méditerranée.