Des petits moussaillons ont mis cap sur Porquerolles
Hier, quatre enfants hospitalisés à l’hôpital Pomponiana embarquaient pour une croisière riche en émotions autour de l’île de Porquerolles. Accompagnés par leurs monitrices Céline et Valérie, les jeunes, âgés de 6 à 13 ans, ont pu découvrir le littoral à bord d’un bateau de la SNSM (Société nationale des sauveteurs en mer). Cette sortie en mer, à l’initiative de l’association Les Amis de Hyères, en collaboration avec l’hôpital Pomponiana et la SNSM, a débuté aux alentours de 9 heures du matin.
Premier pari réussi
Une balade d’un peu plus d’une heure pour finalement revenir au port d’Hyères où les enfants étaient attendus pour une collation. L’association Les Amis de Hyères, créée il y a seulement six mois dans le but de participer à la vie locale, a donc réussi ce premier pari puisque, comme le raconte Claude Peytral, le président de l’association, « les enfants se sont régalés, c’était une très bonne expérience, autant pour les jeunes que pour nous, et nous sommes prêts à réitérer cela dès que possible ». Cette croisière a donc été appréciée à l’unanimité des jeunes, déjà pressés de recommencer avec leurs copains. En effet, alors que pour l’une d’eux, prendre le bateau était une première, qui lui a d’ailleurs permis de « guérir de sa peur » de prendre le large, d’autres se plaignaient de « vagues pas assez grandes ». En plus de cette découverte des paysages marins, les enfants ont pu manoeuvrer le bateau à tour de rôle sous l’oeil avisé du capitaine, puis, à leur arrivée, effectuer une visite des machines. Comme le soulignent les accompagnatrices, cette excursion a permis de « changer du quotidien médical des enfants, leur permettre d’oublier un peu les nombreux soins qu’ils reçoivent et donc passer un bon moment loin de leurs chambres d’hôpital ». Le docteur Yves Kbaier, parrain de l’association, se réjouit donc de cette initiative : « Les enfants étaient adorables, nous avons passé un très bon moment en leur compagnie ». Cette matinée a donc marqué la majorité, « quand je les ai vus arriver et que j’ai vu leurs regards ébahis, ça m’a mis les larmes aux yeux », se confie finalement un des accompagnateurs de la SNSM.