La Région explique ses choix
C’est une décision de principe du nouvel exécutif : l’intervention régionale au titre de la politique de la ville est stoppée – millions d’euros de crédits spécifiques en . « Du fait de finances extrêmement contraintes, avec les dotations d’État en forte baisse, la Région se recentre dans ses secteurs de compétence et sur ses publics cibles », fait-on valoir dans l’entourage du président Renaud Muselier. Avec un coût moyen de €, ces actions relevaient davantage du « saupoudrage » et ne collaient pas « avec notre coeur de compétence », soutient le conseiller. Sur le FCS en particulier, la Région affirme que l’année n’est pas terminée et qu’une autre demande de subventions doit encore être examinée en juin.
« Subsidiarité »
La Région explique aussi avoir « une politique volontariste en matière d’investissement dans les clubs »et« soutenir le mouvement fédéral – celui-là même qui organise les matchs le week-end ». Donc au contact du sport amateur. Mais le message est que la Région « recherche une logique de subsidiarité, en n’intervenant que s’il y a une dimension régionale avérée ». Autrement dit, aux autres collectivités de prendre la main. La conseillère régionale Sandra Torres ne change pas de discours et dit « se tenir à disposition du club », mais répète que « deux dossiers de demande de subventions étaient irrecevables, car on s’est désengagé du contrat de ville ». En septembre, la Région fera un geste pour les jeunes et le sport, en créditant de € supplémentaires son e-Pass Jeunes, pour aider à payer une licence sportive. Histoire d’occuper le terrain ?