Var-Matin (Grand Toulon)

La BD fait son festival jusqu’à ce soir

Dédicaces avec les auteurs, tables rondes et une dizaine de stands : le festival Bulles en Seyne est ouvert à tous. Kris en est le président d’honneur cette année

- F. DUMAS

La bande dessinée s’affiche en grand (et au bord de l’eau) jusqu’à ce soir, au parc de la Navale, sur le port de La Seyne. Six mille personnes sont attendues pendant le week-end pour cette dixième édition de Bulles en Seyne qui a débuté hier et se termine ce soir. L’entrée est gratuite. C’est l’associatio­n Au Tour de la BD, constituée de passionnés, qui pilote depuis le début ce rendez-vous à la fois grand public et pour les « puristes ». « Nous accueillon­s tout le monde et, cette année, le président d’honneur est Kris », explique Frank Camous, président de l’associatio­n et organisate­ur. « Pour cet anniversai­re 30 auteurs sont là dont Aurélie Guarino, Erik Arnoux, Tony Sandoval, Tristan Thil… ».

«BattledeBD»

Tous dédicacent volontiers leurs albums tout le long du quai où une dizaine de stands se succèdent. L’ambiance est détendue et on discute tout aussi bien du festival d’Angoulême que de l’idée d’aller se baigner ! Les librairies Contreband­es et Falba, de Toulon, sont là aussi : « C’est important de venir ici. C’est un festival jeune qui draine un public qui se renouvelle et, en même temps, d’habitués », confie Bruno Falba, arrivé avec 1 500 albums pour « tenir » jusqu’à ce soir. Au programme aujourd’hui, notons une table ronde à 11 heures en présence de Kris, Erroc et Tony Sandoval ayant pour thème la bd et le cinéma. Dans l’aprèsmidi, une « battle BD » aura lieu : deux auteurs complètent, à tour de rôle, leurs dessins et le public choisit le plus original. « C’est la première fois que je participe à ce festival. J’adore, car l’ambiance est très familiale. J’étais en dédicace à la librairie Contreband­es à Toulon, vendredi, et on m’a invité. J’ai été honoré. Je rencontre ainsi mon public et peux découvrir les gens qui me lisent. Mon second album, réalisé avec Jacques Baujard, s’appelle Codine et démarre plutôt bien. » « C’est la troisième fois que je viens au festival et je ne m’en lasse pas. Je suis fan de BD et j’en achète beaucoup. Ici, le choix en BD d’occasion est large. Cela nous permet de pouvoir nous en offrir davantage sans nous ruiner. Au fil des années, ce festival a grossi et c’est toujours agréable de flâner au bord de l’eau. Et puis c’est gratuit : important pour nous, les jeunes . »

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