Un premier roman pour aborder la quête de l’épanouissement
Pour son entrée en littérature, Alexandra Gripon a puisé dans son expérience personnelle pour conter la quête d’épanouissement de ses trois héroïnes. Après avoir fait carrière dans le domaine commercial, notamment l’industrie pharmaceutique et l’ameublement, elle s’est attelée à l’écriture de son premier roman, Paris n’est jamais gris, quand elle a quitté son dernier poste. « J’ai écrit ce livre en trois mois, mais c’est un projet que j’avais en moi depuis longtemps », dit-elle. Hyéroise de coeur depuis qu’elle a passé tous les étés de son enfance dans la commune, Alexandra Gripon a voulu écrire sur « les liens forts qui unissent les personnages et l’importance des choix ». À 17 ans, Shane est une jeune femme pleine d’ambition. Prédestinée à une grande carrière et entourée de ses deux meilleures amies, elle avance vers une vie qu’elle imagine toute tracée. Mais rien ne se passe comme prévu… Lila, elle, est une fille d’avocat qui, partie en Australie, découvre un milieu qui lui est tout à fait étranger. On expérimentera, à la lecture de ce premier roman, que l’amitié permet de dépasser tous les écueils. Pourquoi cette histoire ? « J’ai voulu retranscrire les bribes de vie de personnes que j’ai rencontrées, dit l’auteur. On y retrouve aussi les lieux qui ont compté pour moi, Paris où j’ai passé beaucoup de temps, Val Thorens et Saint-Tropez où l’une des héroïnes retrouve son ami ». Et pourquoi ce titre, Paris n’est jamais gris ?« C’est une phrase que me répétait souvent un ami. Ça veut dire qu’il y a toujours un petit coin de lumière ou un moyen de s’en sortir, quelles que soient les difficultés ». Alexandra Gripon a déjà écrit son deuxième roman : une intrigue policière dont l’action est située lors d’une inauguration à Majorque. Elle espère le faire éditer prochainement.
Paris n’est jamais gris, aux Éditions du Panthéon, est sorti le 18 mai. 296 pages. 20,90 €. Dédicace le 21 juin au tabac presse de Giens et le 22 juin au tabac presse du port d’Hyères.