Edouard Philippe entame sa tournée chinoise
Le Premier ministre français a entamé hier sa visite en Chine par Shenzhen (sud). La venue à
« Shenzhen n’a rien d’innocente, car c’est là que l’ouverture de l’économie chinoise a commencé », a-t-il souligné, après avoir arpenté l’usine de la co-entreprise CAPSA, des constructeurs chinois ChangAn et français PSA. Alors que se lance à destination du marché chinois et d’un public « premium » le nouveau modèle DS, Édouard Philippe a déclaré être « ici pour appuyer cette phase de conquête commerciale d’une grande entreprise française qui investit sur place, crée des emplois sur place mais dont les emplois, les investissements, les développements commerciaux servent évidemment
l’entreprise y compris en France ». Quelque salariés assemblent environ véhicules par mois dans cette usine inaugurée il y a cinq ans. Revêtant son costume de VRP, il a ainsi vanté « l’audace technologique et l’excellence à la française » de la nouvelle voiture, « un bon cocktail ». À Shenzhen, Édouard Philippe compte « réparer une erreur personnelle et une injustice », a-t-il également expliqué en rencontrant le gouverneur de la province du Guangdong, Ma Xingrui. « Le développement économique de la Chine est tel, la révolution numérique est tellement intense, la révolution des usages liée au digital est tellement impressionnante, que nous avons énormément à créer et à faire sur ce marché chinois, de la part des jeunes innovateurs français », a-t-il souligné en plaidant pour « ne pas focaliser le débat du partenariat économique entre la France et la Chine simplement sur les grands secteurs traditionnels. » Avant de s’envoler dans la soirée pour Shanghai, le Premier ministre a rencontré des entrepreneurs français implantés à Shenzhen, qu’il a exhortés à « continuer » tout en pensant à un jour « revenir en France » où« ils seront bien accueillis ».