Var-Matin (Grand Toulon)

Tout le glamour princier

Son altesse sérénissim­e, le prince Albert de Monaco, et son épouse Charlène, ont créé la sensation lors de leur apparition dans les paddocks. Le couple a recueilli toutes les attentions

- Photos : Luc BOUTRIA, Valérie LE PARC, Dominique LERICHE RAPHAËL COIFFIER

Pas une personnali­té ne lui volera la vedette. Même notre élancée Miss France 2018 n’a pas déclenché une telle hystérie collective. Pourtant, Maëva Coucke avait sorti, sans y toucher, ses plus beaux atouts. S’était parée de ses plus beaux atours (lire ci-dessous).

Le couple happé par la foule

Rien n’y a fait. Le cliquetis des appareils photos n’a résonné que pour le couple de la Principaut­é de Monaco. Arrivé, sous une éclaircie (un signe), une quarantain­e de minutes avant le baptême du feu de la F1 au Castellet. Un pépiement ininterrom­pu, jusqu’à la disparitio­n des époux dans le choeur ardent des stands Renault. Et peut-être ensuite, l’histoire ne le dit pas, un crochet par l’écurie Sauber. Pour saluer Charles Leclerc. Oisillon de l’épique Principaut­é en passe de devenir aigle au fil de ses fabuleuses envolées... Auparavant, le prince Albert et son épouse Charlène (discrète der- rière le miroir de ses lunettes de soleil) ont fendu sans heurts la foule compacte. Avec élégance. Glamour si rare à notre époque, osaient même certains fans, tentant d’immortalis­er le fugace instant du bout du portable. Une gymnastiqu­e digne de l’illustre Nadia Comaneci tant l’épaisseur humaine à traverser était coriace. D’abord les curieux à la li- mite de la transe. Chamanique. Puis le cordon de sécurité, forcément à cran. Mais jamais rentre-dedans. Et enfin les amis et responsabl­es politiques. MM. Estrosi, Muselier, Falco, heureux de partager ce retour de la F1 sur le sol français (et varois) avec leur chanceux voisin monégasque. Voisin dont l’aura du Grand Prix a dépassé, dit-on dans les cercles bien informés, les frontières du réel. Alimentant nos imaginaire­s de petit garçon et les rêves étoilés de fillette...

Arrêt au stand de l’enfance

Pour les enfants, d’ailleurs, Albert de Monaco a fait un stop. Malgré un agenda surchargé et l’insistance de son entourage à tenir le temps qui file et ne se rattrape jamais... Qu’à cela ne tienne, comme dans tout conte de fée qui se respecte jusqu’à l’épilogue arc-en-ciel, SAS a eu un petit mot pour les vedettes en culottes courtes, éphémères, de la grille de départ tricolore. Pour ceux qui ont supplanté les belles plantes sous les ombrelles. Un petit mot. Mais aussi des autographe­s inoubliabl­es à en juger par les mains tremblante­s au moment de tendre papiers et crayons... Puis, insensible à l’agitation propre au glamour suscité par leur présence autour des paddocks, prince et princesse ont repris leur marche en avant. Vers la scène où s’expriment d’autres chevaliers en quête de sceptre de cristal. Ceux de l’asphalte flouté par la chaleur. Ceux des trajectoir­es fines. Propres aux émotions... Le couple, évaporé vers l’acte V de la finale de basket mettant aux prises Monaco au Mans (et qui a connu une féroce déception vu l’épilogue favorable aux Sarthois), n’aura soufflé mot aux médias sur ce rival français. Parce qu’en réalité, le Grand Prix au Castellet n’en est pas un. Il est un joyau de plus sur la carte du sport auto. Et le Rocher, c’est un peu un petit bout de France, non?

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Le prince Albert de Monaco a rajouté une touche conte de fée au Grand Prix.

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