L’Iran peut-il éliminer le Portugal ?

«La chatte à Deschamps»

L’Iran perce l’écran pendant ce Mondial. Pour la cohésion de son collectif et son abnégation. Avec seulement % de possession, la  nation au

e classement FIFA a pris au piège le Maroc de Renard (-) et fait douter la Roja (-). Sans le coup de pouce de la VAR sur l’égalisation refusée à Saeid Ezatolahi, le destin de l’Espagne était au bord du Paillon. L’immense boulot de Carlos Queiroz, arrivé en avril , aurait été couronné d’un prestigieux  match

e officiel de rang sans défaite (v, n). Le Portugal reste, lui, sur quatre buts consécutifs de Ronaldo. Suffit que le génie soit muselé par le collectif persique et que Sardar Azmoun, le Messi iranien, marque enfin pour que la surprise ne soit pas loin. La Seleção a une défense friable, l’Iran a du chien. Et puisque Deschamps a une chatte légendaire, on aura droit à un France-Iran en quarts. WILLIAM HUMBERSET

« Pas de miracle »

Poser cette question est presque une injure. Vous êtes capable de citer le nom d’un joueur de l’Iran ? Difficile, limite impossible depuis la retraite de Ali Daei. A lui seul, Cristiano Ronaldo a un palmarès plus fourni que les  Iraniens. On ne parle même pas du compte en banque du “Commandant” qui doit rivaliser avec le PIB de la République islamique. Le quintuple Ballon d’or a mis un triplé à l’Espagne et De Gea pour lancer sa Coupe du monde. Alors on imagine déjà Alireza Beiranvand, modeste portier de Persepolis et ancien SDF, faire des cauchemars à l’idée de croiser la route du meilleur joueur de ce millénaire. Et puis, il ne faut pas oublier que la Seleção est devenue championne d’Europe il y a ans sans sa star sur le terrain. Carlos Queiroz est un très bon coach, mais pas un magicien. Il n’y aura pas de miracle ce soir. ROMAIN LARONCHE