« Nous nous sommes rattrapés en début d’année mais nous avons connu un trou d’eau »
« On a la chance d’être dans une région attractive, de capter ces bateaux et de générer de l’emploi sur notre territoire », souligne Denis Denis Pellegrino, le président de la société IMS. Depuis que l’entreprise s’est implantée il y a deux ans à Saint-Mandrier, l’activité a dynamisé ce petit port tranquille. Une centaine de personnes a été recrutée. Du coup, les appartements sont loués, les restaurants ont vu leur clientèle augmenter. « Ce sont des hôtels que l’on remplit toute l’année à % », assure Denis Pellegrino. Sur les millions d’euros de chiffre d’affaires que réalise IMS, principalement de janvier à avril, millions profitent à des soustraitants. IMS possède le plus grand nombre de places à quai dans la région, une vingtaine, pouvant accueillir des yachts de grandes tailles. « Nous avons actuellement un soixante- dix mètres », confie Denis Pellegrino. Si l’entreprise répare et entretien à bateaux par an, ce sont parfois, aux moments les plus intenses de la saison, jusqu’à cinquante bateaux traités à la fois. Or, les contraintes réglementaires attachées à la protection sociale des marins français ou résidents en France ont fait perdre à la société près d’une dizaine de ces navires, soit dix pour cent du chiffre d’affaires de l’entreprise. Autant de bateaux qui ont migré vers les côtes italiennes de novembre à décembre . Un manque à gagner qui, par chance, n’a pas duré puisqu’en janvier, la situation est revenue presque à la normale. « Nous nous sommes rattrapés en début d’année mais nous avons connu un trou d’eau dû au doute qui s’était installé chez les propriétaires et managers face au changement de réglementation. » Tous les projecteurs sont maintenant braqués sur les deux gros salons de la plaisance prévus à Cannes et Monaco qui seront l’occasion pour ces professionnels de mieux communiquer auprès de la clientèle anglaise et anglosaxonne afin de la rassurer.