Le ralentisseur du quai fait réagir le maire
Dans notre édition du jeudi 28 juin, nous avons publié un article sur un ralentisseur du quai Jules-Guesde contesté par un riverain. JeanPierre Adour-Lie dénonce le bruit induit par le passage des camions et l’angle d’attaque dudit ralentisseur. Le maire de Saint-Mandrier, Gilles Vincent, qui a pu s’esprimer sur ce sujet dans nos colonnes, tient à apporter les précisions suivantes : « Le plaignant a acquis il y a quelques années une pizzeria en bord de route départementale et l’a transformée en logement secondaire, et donc en toute connaissance de cause sur les nuisances liées à la situation de ce logement en bord de route très fréquentée, et le long d’un quai avec ses activités. L’an dernier, le plaignant m’a interpellé sur les vitesses excessives constatées autour du port, et je lui avais indiqué que nous allions disposer de ralentisseurs de vitesse autour du port pour faire baisser la vitesse ce que nous avons fait, et la vitesse a largement baissé. J’ai reçu le plaignant qui m’a indiqué subir des nuisances sonores et avoir des fissures sur la maison, et il m’a demandé de déplacer ce ralentisseur de 10 mètres - autrement dit chez le voisin - , car sinon il saisirait le préfet et dénoncerait cette nuisance à la presse ! Je n’ai pas pour habitude de céder au chantage, mais au contraire de traiter ces problèmes. J’ai saisi immédiatement la police municipale qui a fait un constat négatif sur les nuisances sonores, car aucun bruit lié à la circulation n’a été enregistré par la police chez le plaignant, mais la police a indiqué la présence de fissures sur la façade ; or ces fissures sont antérieures à la pose des ralentisseurs et sont dues à la pose d’une marquise sur la façade. »
«J’aiprismes responsabilités »
Gilles Vincent termine son propos en passant à l’offensive : « Nous avons eu plusieurs accidents autour du port dus à une vitesse excessive, dont un enfant l’été dernier. En tant que maire, j’ai pris mes responsabilités. Je préfère être condamné pour avoir mis un ralentisseur à la suite d’un recours d’un [mécontent] ou d’une fédération défendant des adhérents qui roulent à 90 km/heure autour du port, plutôt que voir un enfant ou un Mandréen renversé par un véhicule roulant très vite. »