« De plus en plus de gens qui viennent de loin »
« C’est du rock indé, mais ça reste très varié. Chacun y trouvera son compte. On est parti sur une programmation encore plus marquée que l’an passé, avec des groupes à forte personnalité comme Sleaford Mods, Deap Vally, Thee oh Sees, Fidlar, etc. Et en plus il devrait faire beau ! » (Photo DR)
A quelques jours du festival financé par la ville de Six-Fours (et subventionné par le Département), les indicateurs sont au beau fixe et Vincent Lechat (en photo), responsable de l’événementiel pour la commune, est un programmateur heureux, ou presque : « Ma seule crainte serait de devoir refuser du monde. » La capacité d’accueil du Gaou est de personnes. « L’an dernier on a fait deux fois , c’est passé. » Mais cette année, les marques d’intérêt laissées sur le célèbre réseau social dépassent toutes espérances. « On conseille vraiment aux festivaliers de venir dès l’ouverture des portes à h
(les concerts débutent à h), de privilégier le covoiturage et, pour les gens qui ne travaillent pas, pourquoi pas de profiter de la plage l’après-midi et de venir ensuite tranquillement à pied au Gaou...» Des navettes gratuites seront mises en place par la régie des transports de la ville, avec plusieurs arrêts prévus entre La Coudoulière (sur le grand parking à côté de la résidence Les Marines d’Aryana) et la presqu’île. La ville a également sollicité le Réseau Mistral pour, peut-être, proposer des lignes nocturnes pour la fin du festival, fixée à h (nous en reparlerons le cas échéant). M. Lechat note : « Nous avons un public local, mais la programmation et la notoriété de l’événement attirent de plus en plus de gens qui viennent de loin, Lyon, Paris… C’est tout l’attrait d’un festival gratuit. Pour le prix d’entrée d’un gros festival de rock, là, les gens peuvent s’offrir un billet de train… et venir chez nous ! » Pour finir d’attirer les foules – s’il en était besoin – il promet « une édition aussi conviviale que les années précédentes : il y a du monde, mais on peut circuler assez facilement, ce n’est pas oppressant. Il y a beaucoup de flux. Et il n’y a presque pas d’attente à la buvette »... La buvette, d’ailleurs, sera encore tenue par La Bière de la rade… avec un prix de la pinte très compétitif, nous souffle-t-on (modération…). Et côté restauration, les invités du Gaou trouveront des produits plus élaborés qu’un banal sandwich, grâce à des restaurateurs locaux privilégiant les circuits courts. Ça sent bon le succès.