dossiers primés lors du e appel à projets santé
Le conseil départemental des Alpes-Maritimes a distribué au total 1,5 million d’euros. Cette somme servira à financer la recherche mais aussi l’acquisition d’équipements de pointe
Cette année marque la dixième édition de l’appel à projets santé du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Depuis une décennie, ce ne sont pas moins de 223 projets qui auront bénéficié de près de 30 millions d’euros de fonds. Le cru 2018 était tourné vers quatre thématiques : dépistage et traitement du cancer, traitement des maladies neuro-dégénératives et du handicap, e-santé et nouvelles technologies, et connaissance de l’impact de l’environnement sur la santé. Le président du conseil départemental Charles-Ange Ginésy a remis les prix sous les ors du Palais des rois sardes. Il revient sur la genèse de l’appel à projets.
Pourquoi soutenir des projets en matière de santé ? Il est vrai que la santé n’est pas de la compétence du conseil départemental. Toutefois, il nous semble important d’épauler les professionnels de santé locaux, de répondre à leurs demandes notamment en termes d’équipements. Dans le même temps, cela marque la volonté d’être un département innovant. En dix éditions, nous pouvons être fiers de toutes ces belles réalisations. Quel est le projet emblématique de cette décennie ? S’il ne faut en citer qu’un, ce serait le synchrocyclotron. Le Département soutient activement la lutte contre le cancer et par là même le Centre Antoine-Lacassagne. Cet équipement de pointe utilise la protonthérapie de dernière génération. Il bénéficie à tous les malades qui viennent parfois de loin pour se faire soigner, sa notoriété dépassant les frontières.
Quel domaine fait figure d’enjeu pour la santé de demain ? La santé numérique. Il y a beaucoup de choses à faire pour améliorer la prise en charge des patients en s’appuyant sur les avancées technologiques.
Cette année, y a-t-il des dossiers qui vous ont marqué ? Ils sont tous de grande qualité. Parmi eux, citons le projet porté par le Pr Barbara Seitz-Polski du CHU de Nice qui entend analyser les liens entre la glomérulonéphrite extramembraneuse, une maladie rénale auto-immune rare, et l’environnement.