Var-Matin (Grand Toulon)

José María Giménez

-

Présentati­on

Convoqué pour la première fois en équipe d’Uruguay à 18 ans, il fait même partie de l’escouade uruguayenn­e du Mondial 2014. Giménez, c’est une dégaine de lutteur et une gueule d’ange. Plus d’une quinzaine de tatouages sur le corps, le jeune stoppeur est une machine prête au combat. D’abord dans l’ombre de Miranda à l’Atlético Madrid, il va vite devenir le partenaire privilégié de Diego Godin en club mais aussi en sélection. « Parfois, je ne sais ni où je suis ni comment je suis arrivé ici (…). Mes débuts en Première Division, mon arrivée à Madrid, la sélection espoir et désormais être avec l’équipe A, c’est beaucoup, je ne peux toujours pas y croire. J’y pense, et je suis ému », glisse-t-il lors de son arrivée au moment de son appel pour le Mondial brésilien. Avant cela, il y a ce championna­t du monde U20 en 2013 qu’il perd en finale contre… la France de Pogba, Umtiti, Thauvin et Areola. Le garçon est tellement impression­nant que l’Atlético Madrid tombe sous le charme d’un « enfant dans un corps d’adulte ». 185 centimètre­s de hargne et de maîtrise tactique. Avec Godin, on parle souvent de la meilleure paire de défenseurs centraux du monde. Les deux hommes se complètent à merveile et évoluent à la fois dans un club et dans une équipe nationale qui correspond­ent parfaiteme­nt à leur ADN. « Je compare toujours l’Atletico à l’Uruguay, évoquet-il dans les colonnes de Marca en mai dernier. Nous souffrons toujours jusqu’au dernier moment. Savoir

souffrir fait partie de l’histoire de l’Atlético. Ce n’est pas souvent que deux coéquipier­s jouent ensemble en club et en équipe nationale. Diego Godin me donne un sentiment de sécurité. Il est incroyable­ment utile pour moi ».

L’avis de Grégory Paisley (ancien défenseur de l’OGC Nice, consultant beIn sports durant les matches de l’Uruguay en Russie) :

Newspapers in French

Newspapers from France