Var-Matin (Grand Toulon)

Diego Godín

- Textes : Mathieu Faure - Photos : AFP

Présentati­on

« Diego est un grand ami, je suis tous les jours avec lui à Madrid. C’est le parrain de ma petite fille. Ça va être un match avec beaucoup d’émotion pour moi. La première fois que j’ai signé à l’Atlético, c’est lui que j’ai appelé, il m’a parlé en bien du club, il m’a donné envie de venir à Madrid. Il connaît tout de moi comme je connais tout de lui et de Gimenez. » Les mots sont signés Antoine Griezmann, coéquipier des deux Uruguayens depuis 2014. Au-delà des câlins de «Grizou», Godin demeure le capitaine et l’âme de la Celeste. « Il a toujours eu une personnali­té très définie, il fait preuve de solidarité. C’est ce qui l’a fait ressortir du groupe et il a aussi déteint sur les autres joueurs » lâche Oscar Tabarez à propos de son capitaine. Pourtant, ce n’était pas facile de succéder à un autre Diego… Lugano. « Il a mérité le capitanat pour ses accompliss­ements, son engagement et son exemplarit­é, et d’une certaine manière, il représente ce qu’a de mieux à offrir une nation comme l’Uruguay ». A 32 ans, l’ancien joueur du Danubio est surtout devenu l’un des meilleurs centraux du monde en débarquant à l’Altético Madrid en 2010 à la sortie d’une prometteus­e Coupe du monde. Au départ, Godín était une promesse, un bon défenseur, solide, rugueux. Combattre est dans le sang d’un Uruguayen, c’est finalement devenu une raison de vivre pour Godín qui est aujourd’hui le nom que l’on avance pour parler de l’âme de l’Atlético, mais aussi de l’Uruguay. Le numéro 3 de la Céleste ne va pas vite mais il est toujours bien placé. Il n’a pas les pieds de Thiago Silva pour relancer mais c’est le central le plus sécurisant. Il n’a pas un physique de déménageur mais c’est le patron des airs. En 2010, il termine 4ème du Mondial en apprenant le métier avec Diego Lugano, qui lui filera le brassard ensuite. Avant que Godin ne le file, plus tard, à Giménez ?

L’avis de Grégory Paisley :

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