Var-Matin (Grand Toulon)

Printemps a célébré sa e saison

Pour fêter ses quarante printemps, le magasin de l’aire toulonnais­e a organisé plusieurs événements pour ses salariés, retraités et clients, et montre qu’il n’a pas pris une ride

- AMBRE MINGAZ amingaz@varmatin.com

C’était le 5 avril 1978, Grand Var Est ouvrait ses portes sur la commune de La Valette en même temps que le magasin Printemps. Une révolution pour l’époque. « Pour une petite ville comme Toulon, c’était l’un des premiers grands centres commerciau­x à ouvrir, avant Marseille. Printemps 2000 et Euromarché en étaient les deux locomotive­s », raconte Stéphane Pinilla, le directeur depuis 2014 du magasin Printemps de l’aire toulonnais­e.

À l’avant-garde à sa création

Une enseigne, Printemps, déjà à l’avant-garde à sa création en 1865 par Jules Jaluzot sur le boulevard Haussmann à Paris. Le bâtiment, jadis éclairé à la bougie, avait été le premier à passer à l’électricit­é et ses premiers ascenseurs faisaient la curiosité du toutParis. Premier à créer une bourse d’échanges de monnaies dans le magasin, puis à s’allier à une banque pour satisfaire sa clientèle, le «prescripte­ur de mode» selon son slogan a aussi été le premier à proposer de la confection sur-mesure.

Progressio­n de  % du chiffre d’affaires

Aujourd’hui, même si la maison mère centralise et couve toujours ses enseignes de province, validant la moindre embauche ou décision phare, le magasin de Toulon a ses particular­ités, sa «touche» locale. Agrandi en 2014 aux côtés de Citadium, passé de 8 500 m² à 11 000 m² (les deux bâtiments étant séparés par une passerelle, l’un implanté sur la commune de La Valette, l’autre sur La Garde), le grand magasin fait belle figure parmi les dixhuit autres de la marque française, affichant même une progressio­n de 4 % de son chiffre d’affaires en 2017 par rapport aux années précédente­s. Et ce, malgré l’ouverture récente de L’Avenue 83 et de ses soixante enseignes concurrent­es.

Plus de  marques

Son directeur Stéphane Pinilla, l’ancien capitaine d’équipe de football, passé auparavant chez Decathlon, H&M et Tape à l’OEil où il formait les cadres, a su maintenir le cap. Son point fort ? Le management selon lui. À la tête d’une équipe de 280 de personnes (un tiers de salariés de Printemps, deux tiers des marques), il organise des séminaires « pour revenir aux fondamenta­ux », explique-til. Ses objectifs : «Créer du trafic et proposer des prix accessible­s. On ne vend que des grandes marques (plus de 450 dans le magasin) .Pasdu luxe, que du haut de gamme. On a des marques accessible­s et de plus en plus locales. On a aussi rouvert la beauté avec des parfums de niche. On travaille sur des flacons d’exception. » Le magasin se fait ainsi un point d’honneur à travailler avec des acteurs locaux, des créatrices locales de vêtements et de bijoux, des artisans confiseurs, d’huiles et d’aromates du secteur, des concession­naires automobile­s de l’aire toulonnais­e pour les défilés et autres événements organisés aussi à l’extérieur du magasin. « Même si le chiffre d’affaires est minime, ça fait vivre le magasin. On est à l’écoute des marchés. On apporte autre chose aux clients. » Une clientèle à 80 % féminine, dont la moyenne d’âge est de 49 ans et dont le panier moyen a augmenté ces dernières années.

« On a des marques accessible­s et de plus en plus locales. »

 ?? (Photo DR) ?? « Chaque année, on recrute car nous avons en moyenne cinq départs en retraite par an », explique Stéphane Pinilla, le directeur du magasin, entouré ici de collaborat­rices lors de l’anniversai­re de l’enseigne fêté le  avril dernier.
(Photo DR) « Chaque année, on recrute car nous avons en moyenne cinq départs en retraite par an », explique Stéphane Pinilla, le directeur du magasin, entouré ici de collaborat­rices lors de l’anniversai­re de l’enseigne fêté le  avril dernier.

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