Var-Matin (Grand Toulon)

La diversité fait la force de l’Olympique lutte seynois

- RPM

L’Olympique lutte seynois (OLS) qui compte 120 licenciés s’est réuni en assemblée générale, lundi salle Léry. Son président Morad Yacoub a reçu les adhérents, les membres du conseil d’administra­tion, les élus(1) et Gilles Jalabert, conseiller technique régional de la fédération française de lutte. Au terme des différents bilans (moral, activités, sport et financier) les caractéris­tiques majeures de l’OLS ont été mises en évidence. Bien plus qu’un club de lutte libre et gréco-romaine qui se bornerait aux entraîneme­nts et aux compétitio­ns, l’OLS se distingue par des qualités extra-sportives. En exemple, Gilles Jalabert a souligné qu’en région Paca, le club seynois est le seul qui soit labellisé (2). Par ailleurs, le club agit dans le social avec, entre autres, l’opération “Sport au pied d’immeuble” dans les quartiers sensibles, le partenaria­t avec les associatio­ns socio-éducatives ou les rugbymen de l’Union sportive seynoise. Sans oublier, le sport santé, notamment auprès des malades et personnes âgés(3).

Manque de moyens financiers

Le conseiller technique constate que le club de lutte a l’intelligen­ce de diversifie­r ses activités, alors que tant d’autres se sclérosent dans la routine. Cette dynamique et la situation géographiq­ue de La Seyne ont incité la fédération à donner à l’OLS l’organisati­on du premier championna­t de France de « Beach wrestling » (catch sur plage) qui a été une réussite, récemment. Pourtant, malgré le bon vouloir de l’OLS, les difficulté­s viennent du manque de moyens financiers avec la baisse des aides publiques. Celle-ci est parfois compensée par des partenaire­s privés sans pour autant donner les moyens de créer des emplois pour l’encadremen­t sportif ou le suivi administra­tif de l’associatio­n. Toutefois, fort d’un potentiel humain bénévole, l’Olympique lutte se développe et continue d’engranger un palmarès sportif éloquent. 1. - étaient présents à la réunion : Damien Guttierez,Virginie Sanchez, conseiller­s départemen­taux ; Christian Barlo, adjoint au maire délégué aux sports. 2. – Un club labellisé doit avoir des résultats sportifs, fournir des arbitres, organiser des compétitio­ns et posséder des tenues homologuée­s dénotant les grades des lutteurs. Une commission renouvelle ou non le label au terme de deux ans. L’OLS est labellisé 2018 et 2019. 3. - “Sport santé” fonctionne avec le sport sur ordonnance. Les médecins prescriven­t aux patients du sport à domicile qui conduira vers le sport collectif. À l’OLS, des anciens lutteurs ont formé le partenaria­t lutte et sport santé.

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(Photo RPM) La couleur des épaules des lutteurs déterminen­t leurs grades. Les plus jeunes passent leur examen au gymnase Langevin.

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