« LES MACRON AURONT LA MÊME PISCINE QUE NOUS»
À un mois de la venue du couple présidentiel, des visiteurs ont eu le privilège de découvrir, hier, les travaux en cours au fort de Brégançon. Ils ont pu constater que la déco avait pris un coup de jeune. Et que la piscine était en construction.
Modernité. Voilà le maître mot. Cette année, des changements ont été opérés concernant la décoration de la forteresse. Le couple Macron y a apporté sa touche personnelle. Objectif : faire la part belle à l’art moderne et aux oeuvres contemporaines. L’ambition affichée est clairement de faire émerger de nouveaux artistes. Un désir qui se ressent dans chacune des pièces. Preuve en est directement en entrant dans la résidence, où une toile contemporaine a été installée dans le hall. Une toile de couleurs, signée Pierre Fichet et intitulée Hommage à Jean Mermoz. Dans le célèbre salon vert, - qui d’ailleurs ne l’est plus - quelques changements ont été décidés par la première dame. Et bien oui, fini les couleurs vert pomme et rose ancien instaurées Anne-Aymone Giscard d’Estaing. Place au taupe et au beige. Deux tables basses font fasse à une cheminée, entourées de deux fauteuils et un canapé. Mur blanc et lustre doré habillent la pièce. Dans la salle à manger, la sobriété est là-aussi de rigueur. Beige, bois et blanc. Ni plus ni moins que ces couleurs qui se marient à merveille. Les consoles - si chères à Bernadette Chirac- sont encore présentes. Et là encore, des tableaux ornent les murs blancs. Six au total. Tous du même artiste : Samuel Richardo. « Il s’agit d’une des seules touches de couleurs. Si vous le remarquez bien, les tableaux, quand ils sont dans une pièce, cet éclat de couleurs. L’accent a vraiment été mis sur la simplicité », précise Céline, la guide du jour.
Un bureau présidentiel épuré
Dans le bureau présidentiel, c’est sur les murs que cela se passe encore une fois, avec une tapisserie ouverture bleue II, de Geneviève Asse, tissée à la Manufacture nationale de Beauvais en 1994. L’ensemble mobilier, en merisier, a été imagnié par le designer Richard Peduzzi. Le bureau, recouvert par une dalle de verre bleu opaque, a été édité en 1989 par le designer et l’Atelier de Recherche et de Création du Mobilier national. « Tout ce mobilier a été mis à disposition par le Mobilier national. Madame Macron s’y était rendue ellemême pour faire ses choix », préciset-on au court de la visite. Vous l’aurez compris, loin de l’image vieillotte d’une forteresse, la décoration version Macron se veut épurée et dans l’ère du temps.