Deux expositions dédiées au peintre Eugène Baboulène
C’est une approche d’information. Nous leur distribuons des fascicules sur la posidonie et expliquons l’importance de ne pas ancrer dans ces herbiers pour sa préservation et le maintien de son écosystème attenant. Un autre sur la pollution due aux macrodéchets, et quelques conseils pratiques sur la gestion des eaux usées à bord », explique Marion. Depuis le 29 juin, les oeuvres du renommé Eugène Baboulène habillent les cimaises des deux galeries mandréennes : la galerie Rancilio, et le domaine de l’Ermitage. La première exposition inaugurale avait été celle de l’artiste provençal... « Et il nous a porté bonheur, souligne Françoise Montagne adjointe à la culture, car depuis la galerie fonctionne très bien ! ». C’est donc avec joie que Jean, fils unique du peintre, a gentiment prêté une partie la collection privée des oeuvres picturales de son père dont il est gestionnaire. « Petit, Eugène dessinait sur ses cuisses en maternelle, le dessin était sa vocation, confie son fils, jusqu’à décorer de nombreuses boîtes de nuit ». Disparu en 1994, l’artiste considéré comme un des meilleurs peintres de l’époque provençale contemporaine après avoir écumé les plus grandes écoles de formations d’art, implante dans les années cinquante le style Baboulène qui devient une référence, nature morte, paysage, portrait ou marine puisés dans cette Provence éclatante qu’il affectionne tant. Eugène et Marthe, son épouse, venaient souvent se promener sur la presqu’île, dont il s’amusait à peindre les reliefs avec Jean Cocteau, qui aimait y séjourner. Exposition jusqu’au 15 août (galerie Rancilio, avenue Marc-Baron et le domaine de l’Ermitage, chemin de la Coudoulière) de 16 h à 19 h, et le samedi de 10 h à 12 h et de 16 h à 19 h.