Lt-Colonel Jausions: « Le c’est un système d’hommes »
De à , le lieutenant-colonel Vincent Jausions a exercé le poste clef de chef du BOI (bureau opération instruction) au sein du e R.A. sous la direction du… colonel Dréo. Après de deux ans à l’état-major de l’Armée de terre à Paris, il lui succède aujourd’hui et revient pour la troisième fois dans la cité des palmiers. Natif de Clermont-Ferrand (et amateur de rugby), âgé de ans, il est marié et père de deux jeunes garçons. Élève à Saint-Cyr en (promotion Colonel Cazeilles), il a intégré l’école d’artillerie de Draguignan avant une première affectation caserne Vassoigne en , en tant que capitaine de la e batterie. Suivront le commandement des forces terrestres à Lille, l’école de guerre, puis l’état-major dans la capitale avant son retour à Hyères en . «Un parcours assez cohérent et classique dans la spécialité artillerie sol-air », confiait-il jeudi lors de notre entretien. «Le commandement d’un régiment est l’une des plus grandes aspirations d’un officier. J’en mesure l’honneur d’autant que, quand j’étais lieutenant, il y avait quatre régiments d’artillerie sol-air, et aujourd’hui un seul ». «Un système d’hommes » Le recrutement reste une des «préoccupations majeures du chef de corps. Mais le e, c’est certes du matériel et des moyens, mais c’est surtout un système d’hommes. Nous devons nous assurer qu’il demeure, grandisse et se renouvelle. C’est à la fois technique et humain que de transformer un jeune qui franchit nos portes en soldat. C’est du savoir être et du savoir faire… Mais (au-delà des engagés, ndla) il s’agit aussi de former et d’éduquer les sous-officiers qui nous rejoignent et les officiers. Si les gens ont une bonne maîtrise de leur savoir-faire individuel et collectif, la réussite sera au rendez-vous des objectifs opérationnels du régiment ». La lutte contre les drones L’année sera aussi synonyme d’une nouvelle corde à l’arc des artilleurs. Le e R.A. va expérimenter le système Milad ou Moyen intérimaire de lutte antidrone. «C’est cohérent avec ce que nous savons faire. Le système est encore en cours de développement. C’est la première étape d’un nouveau champ de compétence face à une menace qui devient de plus en plus grande, comme on a pu le voir en Irak, et qu’il faut prendre en compte. Ce premier moyen, pas mobile, sera capable de faire de la détection et de la neutralisation. Ce sera très intéressant pour en tester la capacité et la doctrine d’emploi. C’est une belle page blanche à écrire ».