On veut fédérer face aux populistes
Reynald Cadoret, référent pour le Var de En Marche
Il s’est engagé au départ pour le mouvement En Marche, puis au côté de Fabien Matras, alors maire de Flayosc, pendant sa campagne pour les législatives. Il est désormais référent départemental.
Pensez-vous que les Français ont envie de parler d’Europe et des institutions européennes ? Oui. Avec Vesselina Garelo, responsable Europe pour En MArche dans le Var, on a organisé événements en cinq semaines, avec les députés, les marcheurs et on a fait du porte à porte. On a rencontré les gens et sur visites, on a récupéré près de questionnaires. On n’a pas cherché à vendre un discours mais à être à l’écoute.
Lors de son élection, on a beaucoup entendu dire qu’Emmanuel Macron était le nouveau moteur d’une Europe moderne. Qu’en est-il aujourd’hui ? C’est toujours le moteur. La France a retrouvé sa place en Europe, elle est crédible et audible. Elle s’applique des réformes structurelles. Il y a des avancées sur un ministre du budget européen, les Allemands sont prêts. La France a aussi initié des consultations citoyennes au niveau européen. Le questionnaire est en ligne.
Pourtant il a échoué sur sa proposition de listes transnationales? Emmanuel Macron et Christophe Castaner le souhaitent toujours et c’est toujours en discussion.
Existe-t-il un rapport de forces entre le ni droite ni gauche d’Emmanuel Macron et les populistes européens ? On se définit comme progressistes avec une capacité à écouter les gens, à parler vrai et faire des propositions constructives. On veut fédérer les progressistes face aux populistes.
Est-ce qu’on peut résumer clairement la volonté et la vision d’Emmanuel Macron concernant l’Europe ? La droite et la gauche ça n’existe plus, ils peuvent travailler ensemble. On souhaite que l’UE soit plus performante sur des sujets comme la défense européenne, l’économie, l’environnement.