Quai des croisières à l’horizon
Il s’est invité à la table ronde. Comment pouvait-il en être autrement sur « un marché de la croisière en plein développement »,a rappelé Hubert Falco. Le projet du quai des croisières à l’horizon 2022 sur l’ancien site DCNS, arsenal nord du Mourillon demeure, selon la Métropole et la CCIV, un enjeu majeur pour l’avenir de la rade avec ses 36 000 m² d’aménagement portuaire et pour lequel un concours international a été lancé. Le président de la Métropole qui a promis « d’étonner » dans les choix qui seront faits, est revenu aux sources du projet qui avait suscité pas mal de remous. « Construire le quai des croisières au milieu du port de plaisance était problématique, a-t-il rappelé. Grâce à la Marine nationale et à la Défense nationale, 36 000 m², correspondant à l’ancienne surface de DCNS installée, désormais au Technopole de la mer à Ollioules, ont été débloqués. Mettre le quai croisière dans une eau protégée de la Marine nationale, et face à la rade nous posait de fait moins de contraintes. »« Le site est parfait et répond à un réel besoin, a renchéri Jérôme Giraud, directeur des ports. Il va pouvoir accueillir à la fois des bateaux de croisière, des croisiéristes et ceux qui viendront les voir. Car le but est de faire, non pas un site dédié à l’activité croisière, mais un site mixte, lieu de porosité entre la terre et la mer.»
Respecter les normes environnementales
Hubert Falco ne pouvait faire l’impasse sur l’impact environnemental dans une ville où les ports sont engagés dans une démarche de certification de « Ports propres ». « Nous avons la volonté de développer notre territoire dans le respect de l’environnement. Nous sommes bien conscients que si demain nous allons construire un quai croisière, nous allons le faire avec les normes environnementales qui s’imposent. Et c’est tant mieux ! »