Une enquête pour attouchements sur des écoliers à Bormes
Un intervenant extérieur mis en examen et écroué à la prison de La Farlède après avoir avoué aux gendarmes plusieurs gestes déplacés sur des enfants de l’école élémentaire Jean-Moulin
C’est un fait divers dont se serait bien passé le village de Bormes-les-Mimosas. À quelques jours de la fin de l’année scolaire, une plainte d’un parent de l’école élémentaire Jean-Moulin pour attouchement sexuel sur son enfant a bousculé la quiétude habituelle des lieux. Rapidement identifié, le suspect a été interpellé par les gendarmes à qui il a avoué les faits ainsi que plusieurs gestes déplacés sur d’autres écoliers de l’établissement – une vingtaine selon nos informations. Il s’agirait d’un intervenant extérieur en Service civique au sein de l’Éducation nationale qui aurait profité de moments seuls avec les enfants pour commettre ses méfaits.
Une cellule d’écoute mise en place
Mis en examen et placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède, une information judiciaire a été ouverte à son encontre. Du côté de la Ville, qui a privilégié une communication directe avec les familles et l’institution judiciaire, toutes les démarches ont été entreprises pour répondre au mieux aux besoins des enfants et des parents d’élèves. Ceux-ci ont été avertis des événements et une
cellule psychologique a été mise en place tandis que plusieurs réunions avec l’académie ont été organisées. «Cette affaire a retenu toute mon attention et celle de l’inspection académique, souligne Olivier Millangue, inspecteur d’académie du Var. Je ne peux que louer le travail de collaboration avec la mairie. Nous avons tout de suite réagi en envoyant un courrier aux familles et en mettant en place une cellule d’écoute pour les élèves et les adultes. Nous avons réagi au plus vite pour protéger les élèves et rassurer autant que faire se peut… »
Et d’ajouter : « Nous avons relevé la personne de sa fonction. Je m’associe à la préoccupation des parents concernés par l’affaire. Je suis navré, c’est une affaire regrettable et je comprends leurs interrogations et leur colère. » L’association de parents d’élèves de l’école n’a, elle, pas souhaité s’exprimer sur le sujet afin de « protéger les familles et les enfants. »