Var-Matin (Grand Toulon)

Hugo président !

Le Niçois Hugo Lloris partage la meilleure moyenne des notes de Var-matin avec Mbappé et Pogba

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LLORIS

Si le Niçois n’occupe pas seul la re place de ce classement, c’est uniquement à cause de sa boulette sans conséquenc­e en finale. Il n’a obtenu, du coup, que la moyenne face aux Croates (note de ) alors qu’il avait été rassurant jusque-là. On retiendra surtout ses deux arrêts extraordin­aires en quart contre l’Uruguay () et en demie contre la Belgique (). Il a fait taire les critiques sur sa capacité à être décisif lors des grands rendez-vous.

VARANE

Déjà champion d’Europe avec le Real, il a lui aussi fait taire les critiques. Certains le croyaient trop tendre dans les duels, il a prouvé le contraire. Très costaud et souverain dans les airs, il est aussi le seul joueur des Bleus à avoir fait tous les matchs dans leur intégralit­é. Sans jamais faillir. Impérial face à l’Uruguay (buteur) et contre la Belgique (notes de ).

MATUIDI

Ecarté du onze lors du premier match sans saveur face à l’Australie, le joueur de la Juventus est vite redevenu un titulaire indiscutab­le aux yeux de Deschamps. Confiné dans un rôle de milieu gauche qui n’est pas le sien, il s’est dépouillé pour le collectif, signant sa meilleure prestation en demi-finale contre la Belgique (note de ).

MBAPPE

On a déjà tout dit sur la pépite de Bondy, qui bat tous les records de précocité. Meilleur jeune du tournoi, il finit aussi deuxième meilleur buteur avec  réalisatio­ns (dont une en finale), à égalité avec Griezmann, Ronaldo ou Lukaku... Pas très brillant en phase de poule, il a explosé ensuite. L’apothéose pour lui : le e de finale contre l’Argentine avec un doublé et cette action supersoniq­ue qui amène le penalty.

KANTE

Il aurait sans doute été le meilleur Français si, diminué par des problèmes gastriques, il n’avait pas raté sa finale. Lors des tours précédents, celui qui a désormais sa chanson sur l’air de « Champs-Elysées » de Joe Dassin fut impérial dans le pressing et la récupérati­on au milieu de terrain. Une prestation majeure contre l’Uruguay (note de ).

GRIEZMANN

Grizou se retrouve dans le ventre mou de ce classement en raison de sa discrétion lors des matchs de poule (notes de ,  et ). Mais il a répondu présent, comme il l’avait promis, lors des confrontat­ions à éliminatio­n directe pour finir avec un  en finale. Auteur de quatre buts et de deux passes décisives lors du tournoi, l’attaquant de l’Atlético, par ailleurs très combatif, a su être décisif.

POGBA

Pogbon, Pogpabon, Pogmoyen... On a tout entendu sur le milieu de Manchester United. Mais on en attend tellement... Lui aussi est monté en puissance après un premier tour sans grand relief. Il n’a pas toujours brillé balle au pied mais s’est sans cesse rendu utile pour l’équipe, finissant la compétitio­n en bonhomme avec une superbe prestation en demie (note de ) et un but en finale ().

HERNANDEZ

Qui l’attendait en Bleu il y a quelques mois ? Personne. Il s’est pourtant imposé avec culot et autorité sur le côté gauche profitant de la méforme de Benjamin Mendy. Percutant offensivem­ent, le joueur de l’Atlético est certes perfectibl­e mais il est jeune et n’a peur de rien. Le troisième joueur le plus utilisé par Deschamps !

UMTITI

Il a commencé fébrilemen­t avec un match initial face à l’Australie où il s’est montré en grande difficulté (note de ). Mais le défenseur du Barça, gêné durant toute la compétitio­n par une douleur au genou, est monté en puissance au fil des matchs pour finir très très fort. Il fut l’unique buteur de la demie face aux Belges grâce à son coup de casque () et s’est montré très costaud en finale ().

PAVARD

On retiendra surtout de lui ce but aussi fabuleux qu’important qui a permis aux Bleus d’égaliser à - face à l’Argentine en huitièmes de finale. Il sortait de nulle part. Désormais, le joueur de Stuttgart a gagné un surnom dont il se serait bien passé (Jeff Tuche) et a même une chanson en son honneur. Il doit progresser sur le plan défensif et en constance pour voir sa moyenne s’élever.

GIROUD

Il a multiplié les efforts en pointe, s’est sacrifié pour le colectif en gênant la première relance, a usé les défenses centrales grâce à son jeu de tête et son physique de déménageur. Il fut aussi un point d’ancrage très utile. Tout son travail de sape a permis notamment de libérer des espaces pour Mbappé. Mais son inefficaci­té devant le but lui a été préjudicia­ble.

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(Photo AFP)
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