Il a vécu la finale à Moscou: l’émotion du Varois Alain Revello
L’organisateur du Festival international espoirs, qui s’est déroulé pendant de très nombreuses années à Toulon, a vécu cette finale historique au stade Loujniki avec son fils Nicolas. Un pur moment de bonheur pour ce passionné. Il raconte... Des larmes. Des larmes de joie emplies d’une très grande émotion. Champions du monde, c’est tout simplement merveilleux. Les instants vécus dans ce magnifique stade Loujniki resteront à jamais gravés dans nos mémoires. C’est sans aucun doute le plus grand moment sportif vécu, la plus grande sensation ressentie dans un stade, au terme de quatrevingt-dix minutes intenses, durant lesquelles, il faut bien le reconnaître, les Croates nous ont mené la vie dure sur le terrain et dans les tribunes. Bien évidemment, nous nous sommes retrouvés au milieu de cette colonie rouge et blanche venue de Zadar, Split ou Dubrovnik. Dans cette partie du terrain où les coups de pied de Griezmann les ont déstabilisés mais où Hugo Lloris nous a fait trembler aussi.
Des soutiens russes et même mexicains
Fort heureusement, leur hostilité a été vaincue et si les hommes de Deschamps ont paru plus sereins après avoir pris l’ascendant en deuxième période, nous avons été heureux de recevoir le soutien des Russes et de Mexicains (le père et le fils également) supporters des Bleus jusqu’au bout des ongles. Jusqu’à cette délivrance, ce coup de sifflet final au terme d’un temps additionnel interminable : Champions du monde. La France est Championne du monde et nous pouvons nous serrer fort avec Nicolas : on l’a fait. On a fait ce voyage pour cela et on l’a réussi. Après la remise du trophée, nous espérions voir les joueurs revenir sur la pelouse certainement à l’image du groupe des Irrésistibles situés de l’autre côté du stade. Mais il a bien fallu se résoudre à l’évidence que les héros ne reviendraient pas. Direction le métro et là se murmure qu’un rassemblement a lieu à l’ambassade de France. Une vague bleue se dirige alors vers la station de métro Oktyabrskaya. Dans les couloirs souterrains, les drapeaux flottent, les chants célèbrent la victoire pour la plus grande joie des Moscovites. Heureux de taper dans la main de Champions. On peut même deviner certains sourires sur les visages des forces de l’ordre très présentes. Arrivés à l’ambassade, des centaines de tricolores sont déjà présents et patientent pour entrer dans les jardins où un orchestre de jazz laisse deviner une ambiance cosy. Certains ressortent : « Vous allez patientez 25 minutes pour boire une bière dans une ambiance très soft. » Pas question donc de faire la fête, la colonie française n’est pas non plus très importante. Pas l’ambiance des ChampsÉlysées en somme. Notre hôtel se situant à l’extérieur de Moscou, estimant que la journée a été bien remplie, nous prenons la décision de rentrer avec des images de joie plein la tête. Merci, merci aux Bleus. Cette deuxième étoile conquise à Moscou brillera encore plus.