Var-Matin (Grand Toulon)

Déjà  permis suspendus

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L’opération de prévention menée hier a aussi été accompagné­e de sanctions sans ambiguïté. De quoi provoquer la colère de cet ingénieur parisien, qui a refusé de reconnaîtr­e l’infraction constatée par deux brigadiers des affaires maritimes. En cause : un extincteur ne comportant pas de date de péremption visible. Ainsi, impossible pour les autorités de savoir s’il est toujours fonctionne­l. Il est vrai qu’en terme de délinquanc­e maritime, on a connu pire. Mais le brigadier tient à être pédagogue avec le propriétai­re du bateau : « Imaginez que votre bateau brûle, et votre femme réalise que l’extincteur ne marche pas, ou difficilem­ent ! » Des scénarios tragiques à éviter à tout prix. Autre cas de figure, un couple et leur fille; le mari n’a pas son permis bateau sur lui et l’extincteur est, cette fois, clairement périmé depuis deux ans. L’homme écopera d’une convocatio­n devant le sous-préfet à Toulon pour se justifier, et risque une amende, rien que pour la non-présentati­on du permis, jusqu’à   euros. Le sous-préfet évaluera le montant selon le procès-verbal des affaires maritimes, la déposition du fautif et les revenus dont il dispose. Dans ce cas précis, une amende conséquent­e suffira, mais le directeur adjoint de la direction départemen­tale des territoire­s et de la mer Eric Lefebvre préfère prévenir : « depuis le début du mois de juillet, nous avons déjà suspendu vingt permis ! »

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