La « Rolls électrique » du tricycle
Avec son look vintage et ses courbes bien dessinées, le tuk-tuk de Sébastien Di Cosmo ferait pâlir de jalousie tous les conducteurs de « rickshaw » (la version indienne de l’engin). « Mais celui-ci, prévient Sébastien Di Cosmo, c’est un e-Tuk limo GT » . La Rolls du tuk-tuk. « C’est même le plus grand du monde, la version limousine avec six places », précise-t-il, pas peu fier de son bébé. Le bébé en question ronronne comme un chaton de deux semaines. C’est tout l’avantage de la version électrique. Pour le coup, on est à mille lieues des traditionnels tuk-tuk thaïs pétaradants qui font plus de fumée et de bruit qu’autre chose. « C’est 100 % électrique donc ça ne pollue pas. Zéro particule dans l’air », insiste le transporteur londais, entre deux coups de fil de réservation. «Après, je vous avais prévenus, fanfaronne Sébastien.
L’engin est assez nerveux ». La reprise est bonne, c’est vrai, mais pas de quoi affoler la maréchaussée et faire exploser les radars sur les bords des routes. Bien lancé, le tuk-tuk flirte rarement au-dessus des 50 km/h. « Mais c’est idéal pour les trajets proposés. »
D’autant que l’écologie a ses limites. Sébastien envisage de poser des panneaux solaires sur son engin. Mais pour l’heure, le tuk-tuk a une «autonomie de 100 km, pour 3 à 4 heures de recharge». Alors, il faut s’organiser. Et «ne pas oublier de recharger les batteries ».
Rens. Tuk-tuk Londais, « Hello navette » Tel : 06.20.00.59.62