Au pied du Coudon La Valette-du-Var se découvre en altitude ou au fil de l’eau
Vous êtes des milliers, tous les jours à traverser La Valette... mais sans sortir de l’autoroute. Vous êtes tout aussi nombreux à fréquenter la commune... mais sans quitter la zone commerciale. Le bitume de l’A57 et les allées des grandes surfaces et autre géants de l’ameublement ne sont pourtant pas les endroits les plus intéressants de La Valette. Des ruelles du centre-ville au sommet du Coudon, en passant par les jardins soignés et les lieux chargés d’histoire, la commune raconte vingt siècles d’histoire. Fondée par une colonie romaine et laissant apparaître des traces de présence gauloise plus ancienne encore, celle qui aime se faire appeler « la vallée heureuse » était un village fortifié au Moyen-Âge. Au rayon histoire, La Valette, répondant aussi au nom de « cité de la pigne », rappelle qu’elle est associée au conifère pour avoir porté secours à Pignans durant l’épidémie de peste au XVe siècle,. « Et c’est pour signifier sa reconnaissance que cette dernière se sépara à jamais d’une des trois pignes qui ornaient jusqu’alors son blason, pour en faire don à La Valette qui l’arbore depuis » explique la commune. Que visiter alors à La Valette ? Impossible dans un premier temps de résister à l’envie de prendre de la hauteur en grimpant (en voiture, à pied ou à vélo) au sommet du Coudon. À 702 mètres d’altitude, la vue sur La Valette, la rade, le littoral et l’arrièrepays n’a pas d’équivalent. Le centre-ville propose de son côté quelques promenades plus douces au fil de l’eau. Un itinéraire partant de la place de la Convention et rejoignant à la source de la Foux en passant par le pont Sainte-Cécile et la Fontaine Jeanne paraît idéal. Enfin, les amateurs de botanique, trouveront de quoi s’émerveiller au conservatoire de l’Olivier, ainsi que dans les jardins remarquables de Baudouvin et d’Orves. Nature, histoire, espaces verts, La Valette mérite de faire un détour, loin de l’autoroute et des grandes enseignes.