La e édition du Festival Heiva a pris fin en beauté
Le fabuleux voyage en Polynésie française, que proposent chaque année Théo Moeterauri et l’association Matavaa Nui, s’est achevé au square Marc-Baron, hier dimanche, autour du ahi ma’a (repas traditionnel au four enterré) concocté par Anona junior et son épouse Henriette. Ils étaient aidés d’une équipe d’amis aguerrie et d’Anona, le père venu de Tahiti tout spécialement. Durant ces quatre jours, ils ont régalé des centaines de festivaliers, avec des petits-déjeuners, déjeuners et dîners aux saveurs des îles. Plusieurs milliers de Varois et vacanciers ont fêté le Heiva mandréen, venu parfois de loin, Belgentier, Marignane ou encore de Croatie. Comme Sibila, en vacances sur la presqu’île il y a sept ans, en plein festival Heiva. Elle est tombée sous le charme de Saint-Mandrier et en a fait sa résidence secondaire et ne loupe aucun rendez-vous Heiva. « Ce festival est né pour faire découvrir les coutumes de nos îles, confie Théo Moeterauri. C’est un rendez-vous de partage très festif, basé sur la joie, la musique, les chants et aussi les prières, comme le serrait un Heiva à Tahiti. » La thématique du Heiva rend hommage à dame nature, à la terre et à la mer, qui est au coeur des spectacles et animations. Dimanche en fin de journée, le village tahitien a remballé ses perles et paréos, pour d’autres contrées. Les ukulélés et pahus se sont tus, et pourtant ils semblent résonner encore dans les mémoires. Les cigales vont pouvoir de nouveau reprendre le relais. « I te matahiti i muri iho!» (à l’année prochaine).