Var-Matin (Grand Toulon)

Le Cannet-Rocheville : à la découverte de l’âme rochevillo­ise

- ISABELLE VARITTO PHOTOS SÉBASTIEN BOTELLA, PATRICE LAPOIRIE ET I. V.

L ’ancien four à chaux mérite le détour, ne serait-ce que pour y sentir cette « âme rochevillo­ise », capable de relier tradition et modernité. Cette âme se manifeste dans la passion que les habitants du Cannet vouent à leur quartier et dans leur goût du rassemblem­ent festif. Rocheville s’est développée autour d’une bâtisse datant de 1883, l’immeuble « aux arcades », devenu symbole d’une identité, qui sera préservé par les rénovation­s en cours. Il abrite un bar éponyme, lieu incontourn­able où il faut absolument s’arrêter. On y croise une foule bigarrée, des jeunes et moins jeunes, des familles. À quelques pas, la place Foch est le centre de la vie locale. Les anciens s’y installent sur quelques bancs et devisent, pendant que d’autres reviennent de leurs emplettes dans les boutiques aux alentours et que les enfants jouent. On y trouve aussi un un four à pain et les marchés du dimanche et du jeudi. Les marchands ambulants contribuen­t à l’animation commerçant­e qui s’égraine autour de la place, boulevard Doumer et rue des Écoles.

Animations et commerces

En remontant l’avenue Franklin-Roosevelt, on voit le nouveau Rocheville prendre forme. Le bâti vétuste disparaît au profit d’un éco-quartier. Le premier édifice, la villa Gauguin, est terminé. Il abrite le nouveau cinéma et de nouvelles boutiques : pharmacie, pâtes fraîches, agence immobilièr­e. Un peu plus haut, le dancing

Les Sérénades, bien connu pour ses soirées à thèmes. Plus loin, on accède au jardin de l’Étoile, parfait pour un moment de détente. Jeux classiques et jeux d’eau y sont aménagés pour accueillir les enfants. En traversant, on débouche face à l’école Jules-Ferry et, quelques mètres après, à la Pinède. Là, les boulistes vous accueillen­t en plaisantan­t, autour d’une citronnade, en pleine partie.

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