La bonne conscience, essence même d’une production raisonnée
Le musée de la mine, et l’Association des Amis de la mine Cap Garonne proposent le vendredi août dehà h,une nocturne de la minéralogie. L’opération est destinée aux gens qui s’intéressent vraiment à la minéralogie ; ce n’est pas une simple balade. « Ce n’est pas une visite classique. C’est plutôt pour les adolescents à partir de ans, et les adultes. Les enfants vont vite s’ennuyer. La mine renferme cent trente espèces minéralogiques, dont quatorze qui sont les localités types, c’est-à-dire que la première fois qu’elles ont été découvertes dans le monde, c’est à Cap Garonne », signale Bastien, employé du musée. « La visite dure une bonne heure et demie », prévient-il. Les réservations sont obligatoires, et déjà ouvertes au ..... Des chaussures fermées, une lumière, et un pull sont à prévoir. Les tarifs habituels sont appliqués, euros pour les adultes, et , euros pour les moins de ans.
(Texte et photo MYR) a philosophie est de mettre en valeur des articles au caractère éthique, à l’image du commerce équitable aujourd’hui répandu dans l’Hexagone. Cette pratique de consommation se veut avant tout respectueuse de l’environnement et des personnes ». Telle est la volonté de Marisa Bischoff, gérante de la boutique Essence Ciel, basée au centre-ville. Ouvert depuis plusieurs semaines, l’établissement propose à la fois des vêtements et accessoires de qualité, mais aussi des produits alimentaires dont les conditions de production raisonnées sont des impératifs de commercialisation.
Des produits du Var
« A l’occasion d’un atelier de dégustation, je présente par exemple du vin biodynamique élaboré sur Pierrefeu, une pratique assurant l’équilibre de la plante et du sol selon le calendrier solaire. Des bocaux de verveine ou d’autres tisanes, confectionnés à La GardeFreinet sont aussi à disposition des clients pour qu’ils découvrent un terroir local souvent méconnu », poursuit Marisa. Une collaboration qui ne se limite pourtant pas au département, puisque la boutique travaille également avec des agriculteurs d’autres horizons.
Et de Madagascar
Avec l’aide de Philippe Courbon, directeur d’“Epices-Village”, entité partenaire d’Essence-Ciel, une synergie s’est créée au fil des rencontres sur les foires ou via le bouche-à-oreille au sein des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) de la région. Toujours référencés sous le label “Nature et Progrès”, des achards, chutneys ou tartinades sont ainsi mis à la vente sur les étals valettois, toujours avec le souci d’une collaboration maîtrisée et d’une équité entre les différents acteurs de la chaîne de production. « Les matières premières sont issues de Madagascar, acheminées en France, puis sont transformées en Provence. Les exploitants malgaches ne sont pas pour autant ignorés : une fois les épices comme la cannelle ou la vanille achetées sur place, 5 % du chiffre d’affaires sont envoyés pour participer à la construction de maisons médicales, de relais de santé ou pour aider à l’éducation des enfants ; nous jouons un vrai rôle social », explique Philippe Courbon. Une façon de sensibiliser le consommateur et de lui donner bonne conscience, lorsqu’il déguste les délices et boissons, venus d’ici ou d’ailleurs.