Une expo sur l’histoire d’Héliopolis
Jusqu’au septembre, une expo retrace, dans la cour de Lau, l’histoire du domaine naturiste d’Héliopolis en images. Les concours de miss, bien sûr mais aussi l’arrivée de l’électricité en , la prévention contre l’incendie, etc. Il se souvient de chaque modèle et des lieux qu’il a photographiés. Richard Destatte, amateur de photographie, était encore enseignant en Belgique quand il débarqua pour la première fois au Levant en 1965. Depuis, il n’a plus quitté l’île, chaque été pour les vacances, puis à demeure la moitié de l’année depuis sa retraite. Il se souvient de Guy Béart et de Michel Simon qui avaient leurs habitudes. Il sait aussi combien l’île naturiste a changé sa vie. De l’élection des miss qu’il a photographiées tant et plus pendant 50 ans, il retient une affirmation du naturisme. « Cet événement doit perdurer. » Lui était agent communal. Elle est encore informaticienne à Lyon et organise sa semaine en faisant du télétravail. William et Magali sont les nouveaux propriétaires des Embruns, cinq appartements ouverts toute l’année à la location. « Nous venions pour les vacances depuis sept ans. La première année on a dit “Whouah, faut qu’on habite là !”, dit-elle. Pour la crémaillère, on ne savait pas trop qui inviter alors on a posé des affiches partout dans le domaine. Et on s’est retrouvés à soixante pour faire la fête ! L’esprit de l’île, c’est le respect des autres et la liberté. »