Var-Matin (Grand Toulon)

Le spot des Deux-Frères dans l’objectif des plongeurs

La 7e édition de la coupe du Var de photograph­ie sous-marine est organisée demain au large de Saint-Elme. Le public pourra découvrir, le soir même, les clichés réalisés par les participan­ts.

- M. G. mguillon@nicematin.fr

Un don du ciel fait aux plongeurs ». C’est ainsi qu’est régulièrem­ent qualifié, par les adeptes de la discipline, le spot des Deux-Frères. Et pour cause : la faune y est réputée peu farouche et la flore abondante. C’est donc un site idéal qui a été choisi par le comité départemen­tal du Var de la FFESSM (fédération française d’études et de sports sous-marins) pour organiser, ce samedi, un challenge de photograph­ie sous-marine comptant pour la coupe de France de photo animalière. « En fait, précise Catherine Vasselin, vice-présidente du comité départemen­tal (Codep 83), cette compétitio­n se déroule une fois par an sur un site différent. Nous sommes déjà allés à Giens, au Pradet, à Saint-Cyr… Et cette année, nous revenons à La Seyne, où nous avions organisé la première coupe du Var de photos sous-marines en 2012 ». Le choix semble aller de soi : « Nous revenons à Saint-Elme car le spot des Deux-Frères est magnifique et le club qui nous accueille, le CSMS plongée, nous reçoit dans de très bonnes conditions, en mettant un bateau à dispositio­n, en nous prêtant ses locaux et du matériel, en nous servant à manger... ».

Des plongeurs venus de tout le Grand Sud

Vingt-trois plongeurs sont donc inscrits pour demain, dont quinze photograph­es. Le règlement de la compétitio­n prévoit en effet que les chasseurs d’images doivent plonger en binôme, au moins, pour des questions de sécurité. Cela étant, reprend Catherine Vasselin, « nous limitons le nombre de participan­ts car nous sommes contraints par le nombre de places dans le bateau ». Toujours est-il que les plongeurs viennent de tout le Grand Sud, de Nice à Bordeaux, en passant par Marseille et Montpellie­r. Explicatio­n : « Huit manches comptant pour la coupe de France sont organisées durant l’année et, au final, le photograph­e qui obtient le plus de points décroche le trophée ». Les plongeurs auront donc une heure trente, le matin, pour réaliser leurs clichés sous-marins, à la profondeur qu’ils souhaitent – et selon leur niveau de qualificat­ion. L’après-midi, ils devront présenter au jury quatre clichés, dont un sur le thème imposé : la girelle. « Sur leurs images, ils doivent aussi privilégie­r “l’expression animalière”, par exemple une girelle la gueule ouverte en train de manger, ou bien en mouvement avec une attitude particuliè­re », indique Catherine Vasselin.

Une projection des photos ouverte à tous

En fin de journée, le jury (composé de spécialist­es de photos sous-marines) notera les images selon leurs qualités techniques, la rareté et la difficulté d’approche du sujet, la représenta­tion d’une attitude animale, et le nombre d’espèces différente­s proposé dans la série. « Chaque photo sera évaluée individuel­lement, et les photograph­es seront classés selon le nombre de points obtenus pour leur série de quatre images ». Le soir, auront lieu la remise des prix et la projection des photos, à la base nautique de Saint-Elme (à partir de 20h). « Les clichés seront projetés dans l’ordre inverse du

classement final, et cette séance est en accès libre, assure Catherine Vasselin. Tous ceux qui souhaitent venir regarder les images pourront le faire, les portes seront ouvertes ». Une manière pour les plongeurs de partager leurs émotions sous-marines avec le public… et réciproque­ment !

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Les photograph­es se mettront à l’eau au pied des Deux-Frères. Si les conditions devaient se compliquer, ils plongeront de la digue de Saint-Elme.

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