« Il n’y a jamais d’impasse »
Pour sa première saison pleine à la tête de Toulon/Saint-Cyr, le coach Sandor Rac annonce la couleur : beaucoup de travail et l’ambition de vaincre partout. Y compris à Metz mercredi
Il y a des immuables. La soirée de rentrée du TSCV. Les mots empreints de sympathie des présidentes Jeanne-Marie de Torres et Perrine Paul pour les bénévoles du club. Et les cigarettes de Sandor Rac. Mais derrière ce vice se cache une ambition sans borne. Le manager toulonnais a faim de victoire en ce début de saison. Et qu’importe si c’est à Metz, mercredi, qu’il faudra débuter !
Sandor, quel bilan tirez-vous de ce mois de reprise ? Je suis vraiment satisfait du travail fourni par les joueuses. Le centre de formation a apporté son aide au début, quand l’effectif n’était pas au complet. Et à partir du stage à Vittel, début août, on est monté en puissance. Les retours de Laurène Catani et Sabrina Zazai après les championnats du monde de beach handball ont fait du bien. On a progressé sans arrêt.
Vous aviez programmé huit matches amicaux en trois semaines. Pourquoi ce choix ? J’ai toujours fonctionné ainsi. L’entraînement, c’est bien. Mais le match, même amical, amène une certaine vérité. C’est là que je vois si la joueuse a assimilé le travail de l’entraînement - où parfois il peut y avoir une certaine retenue -, et si je vais vraiment pouvoir compter sur elle dans les moments chauds. Le match
amical apporte de la confiance aux joueuses, et des certitudes pour moi.
L’effectif du TSCV semble posséder les capacités pour jouer le haut du tableau cette saison. C’est également votre impression ? On va faire du mieux possible. Et donc mieux que la saison dernière. J’espère qu’on se battra pour les play-offs. Derrière les grosses écuries que sont Metz, Brest et Nantes, il y a de la place. À nous de la prendre.
Débuter par un déplacement à Metz (mercredi à h , sur BeIN Sports), est-ce une bonne chose ? Il n’y a jamais de bon moment pour aller jouer à Metz. Mais il arrive aux Messines, de temps en temps, de perdre un match à domicile. Il faut donc être prêt pour cela. Si on ne cherche pas, on ne trouve pas. Et moi, je ne vais jamais sur un parquet sans vouloir gagner. Il n’y a jamais d’impasse. J’essaye d’aligner la meilleure équipe possible, et je ne calcule pas. Parfois je me casse la gueule, mais parfois ça passe. Metz a fait une excellente préparation et sera logiquement favori. Mais avec l’apport de nos recrues et le travail fourni cet été...
On a progressé sans arrêt”