« Ici, tout me convient »
La nouvelle capitaine du TSCV, Siraba Dembélé, souhaite voir son équipe accrocher le champion de France en titre ce soir, afin de lancer idéalement la saison varoise
La boucle est bouclée. Mais l’histoire pas encore terminée. En choisissant de conclure sa carrière à Toulon/SaintCyr, là où elle a connu ses plus belles joies hexagonales (titre de champion 2010, coupes de France 2011 et 2012), Siraba Dembélé n’a pas fait le choix de la simplicité. Mais ce n’est pas le genre de la maison. La nouvelle capitaine du TSCV espère redorer le blason du club et lui faire goûter à nouveau au haut du tableau.
Siraba, comment s’est déroulée la préparation ? Elle a été intensive ! Nous avons enchaîné beaucoup de matches amicaux (), avec parfois un entraînement le matin même. C’était difficile, mais physiquement on est bien. Ce qui est agréable, c’est qu’on a senti le groupe progresser au fur et à mesure.
Vous voilà de retour à Toulon/Saint-Cyr six ans après votre départ. Le club a changé ? Il est un peu tôt pour le dire. Nous avons fonctionné en vase clos pendant la préparation. Je verrai ça avec la compétition. Mais en tout cas, si j’ai fait le choix de revenir ici, c’est parce que je souhaitais terminer ma carrière dans un club et un endroit que j’aime. Ici, tout me convient. En revanche, si avec Vardar et Rostov, vos derniers clubs, vous cherchiez à remporter la Ligue des champions, ici, l’objectif est moindre... Oui, mais c’est aussi intéressant. Nous allons tenter de faire mieux que les années précédentes et retrouver les play-offs. Le championnat a énormément évolué, il s’est renforcé. Tout le monde peut perdre contre tout le monde et tout le monde peut battre tout le monde. C’est nouveau. Car avant, cela ne concernait que Toulon/Saint-Cyr (rires).
Et donc, c’est possible de battre Metz dans ses Arènes dès la première journée ? Ce sera très difficile. Metz possède deux équipes du même niveau. Mais ça reste du sport et il y a toujours des incertitudes. On n’a rien à perdre là-bas et nous avons bien préparé cette rencontre. Tout est possible. Mais au-delà du résultat, j’aimerais qu’on fasse un gros match, pour montrer aux autres équipes qu’il faudra s’accrocher pour battre Toulon/Saint-Cyr cette saison. Et puis moralement, accrocher Metz, ça fait toujours du bien aux filles !
Durant votre carrière, vous avez rencontré plusieurs grands coaches. Sandor Rac en fait partie ? Oui, il est assurément dans mon Top . Il connaît très bien le hand. Il y a du sens dans ce qu’il dit. C’est assez impressionnant, je dois bien l’avouer.
J’aimerais qu’on fasse un gros match ”