Metz, suprématie en danger ?
Depuis 2003, seulement trois clubs sont parvenus à ravir le titre de champion de France à Metz (Toulon/Saint-Cyr en 2010, feu Arvor 29 en 2012 et Fleury en 2015). Ce ne sont pas les prétendants qui manquent, pourtant. Depuis 2016, Brest tente sa chance, sans réussite, malgré un recrutement chaque saison plus impressionnant. Cette fois, c’est Gulldén et Gros qui auront pour mission de mettre un terme à l’hégémonie messine. Et alors que jusqu’à présent IssyParis, devenu Paris 92, avait pour habitude d’être l’outsider numéro deux, Nantes, avec son recrutement plus qu’intéressant (Baudouin, Ayglon, Barbosa, Boutrouille...), semble le plus à même de compléter le podium. De façon générale, ce sont toutes les cartes de la LFH qui sont rebattues avec les retours dans l’Hexagone des championnes du monde qui évoluaient à l’étranger ces dernières années (Lacrabère, Niombla, Ayglon, Dembélé) en vue de l’Euro, qui se déroulera en France cet hiver (du 29 novembre au 16 décembre). Ainsi, pour la première saison pleine de Sandor Rac, Toulon/Saint-Cyr paraît armé pour retrouver une place dans le Top 5. Mais la lutte sera rude avec Paris 92, Nice - renforcée par les arrivées de Tandjan et Skolkova -, le
Besançon de Gonzalez ou Fleury et son nouveau trio diabolique Lacrabère - Sand - Franic. C’est dire combien Metz devra s’employer. Surtout que les départs de Gros (Brest) et Landre (Toulon/Saint-Cyr) ont pu déséquilibrer le collectif lorrain. Les adaptations de N’Gouan, Niombla et Zych devront être rapides. Sous peine de cataclysme. Derrière, si Dijon et le promu
Saint-Amand semblent promis à la lutte pour le maintien, Chambray et Bourg-de-Péage voudront jouer les trouble-fête. Mais le fossé avec le haut du panier se creuse d’année en année.