Var-Matin (Grand Toulon)

Henry c’est non, alors qui ?

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La fin des négociatio­ns entre Bordeaux et Thierry Henry, confirmée hier par le président girondin Stéphane Martin, pose désormais la question du projet porté par le fonds d’investisse­ments américain GACP, appelé à devenir propriétai­re fin septembre. C’est la fin d’un suspense qui s’était déjà dilué, mais pas des interrogat­ions, nombreuses. Dans les jours ou semaines à venir, on en saura davantage sur les vraies raisons ou motivation­s qui ont poussé Henry à décliner le poste, un homme certes dépourvu d’expérience mais ambitieux, avec des exigences élevées aux niveaux financier, logistique (pour sa famille notamment) et sportif (il voulait 3 joueurs d’ici la fin du mercato)... Exigences qui ont poussé GACP à ne pas s’entendre avec l’idole d’Arsenal, et par ricochet, faire des Girondins les victimes d’une farce médiatico-sportive. A un mois de la vente aux Américains, estimée entre 70 et 100 millions d’euros et qui ne sera effective qu’après un vote du conseil de Bordeaux Métropole concernant le loyer du stade (3,85 M€ par an jusqu’en 2041), acter l’arrivée de ce champion du monde aurait été un signal fort envoyé au monde du football français et permis à M6, l’actionnair­e majoritair­e depuis 20 ans, de réussir sa sortie.

Ranieri le plan B ?

Quoi qu’il advienne, Bordeaux, qui joue son avenir européen demain contre La Gantoise, avec une victoire impérative pour atteindre la phase de groupes de l’Europe League (une qualificat­ion aux tirs au but peut également suffire après le 0-0 de l’aller), se voit contraint d’enclencher son plan B, qui sera un choix par défaut. Depuis dimanche soir, trois technicien­s chevronnés ont été approchés d’après la presse spécialisé­e : le Brésilien Ricardo, ancien de la maison (2005-2007), l’Italien Claudio Ranieri, ancien de la L1 (Monaco puis Nantes) et son compatriot­e Antonio Conte, aux émoluments a priori hors de portée.

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