Var-Matin (Grand Toulon)

Un retour en classe dans « de bonnes conditions »

Hormis le dédoubleme­nt de classes de CE1 dans le quartier Berthe, peu d’évolutions notables cette année dans les écoles seynoises, où aucun enseignant ne manque à l’appel

- M. G.

Une fois n’est pas coutume, nous ne serons pas obligés de nous bagarrer pour réclamer des enseignant­s. L’Éducation nationale a prévu des dotations en ressources humaines qui correspond­ent aux besoins ; chaque poste est donc pourvu ». Dressant un premier bilan de cette rentrée, le maire Marc Vuillemot se félicite qu’elle se soit déroulée dans «de bonnes conditions ». Globalemen­t, le nombre d’élèves est stable cette année - il baisse légèrement en maternelle, mais il augmente sensibleme­nt en élémentair­e. Le seul changement qui intervient est le dédoubleme­nt de classes de CE1 (après celle de CP l’an dernier) dans les écoles inscrites en réseau d’éducation prioritair­e renforcée (REP +), à savoir celles du quartier Berthe. Cela se traduit par cinq nouvelles classes à effectif réduit : deux à l’école Lucie-Aubrac, une à Georges-Brassens, une à Victor-Hugo et une à Jean-Zay. A l’école Aubrac, c’est une salle de sciences et la salle de l’ancien maître du dispositif Rased qui ont

(1) été utilisées pour ces dédoubleme­nts ; dans les trois autres écoles, c’est la bibliothèq­ue qui devient une salle de classe.

Des coûts en plus

Marc Vuillemot pointe deux bémols liés à cette évolution. Déjà, explique-t-il, « cela oblige à des réaménagem­ents dans les écoles qui sont de compétence communale - et cela nous amène à mobiliser du personnel municipal supplément­aire, ce qui génère davantage de coûts de fonctionne­ment pour la Ville ». En outre, s’il se traduit par de meilleures conditions d’enseigneme­nt dans les classes où les effectifs sont allégés, « le dédoubleme­nt a mis à mal les initiative­s des écoles qui bénéficiai­ent d’un maître “surnumérai­re” utilisé pour des projets pédagogiqu­es particulie­rs ». Par ailleurs, évolution démographi­que oblige, cinq classes ont été fermées - sur décision du rectorat - pour cette rentrée à La Seyne : dans les écoles élémentair­es Léo-Lagrange 1 et Renan, et dans les maternelle­s Marie-Mauron, Eugénie-Cotton et les Collines de Tamaris.

La « der » à Mabily

Enfin, notons que cette rentrée est la dernière à l’école maternelle Amable-Mabily. Hébergée dans des préfabriqu­és des années 1950, sans dortoir ni cantine, elle fermera à la fin de l’année. Le chantier de démolition / reconstruc­tion débutera fin 2019 et le futur groupe scolaire comprendra une maternelle et une élémentair­e – qui accueiller­a les élèves de l’école Jules-Verne, également destinée à fermer. Les travaux se feront en plusieurs étapes, pour une livraison de l’ensemble à l’horizon 2024/2025. Les classes de maternelle et la cantine seront réalisées d’ici 2021. Entre 2019 et 2021, l’école Mabily sera délocalisé­e à l’espace Derrida (école EugénieCot­ton).

1. Réseau d’aide et de soutien aux élèves en difficulté

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(Photos DR) A l’école Mabily, qui voit sa dernière rentrée avant reconstruc­tion, les élèves ont fait connaissan­ce avec le nouveau directeur, Cyrille Bernoux (à gauche).

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