Terpsichore, l’envol des jeunes muses
Terpsichore, du nom de la muse de la danse. L’école de Mireille Sudre affiche quatre décennies d’expérience. Elle forme les élèves à l’entrée dans les grandes écoles et aux concours internationaux. En son sein naissent, progressent et se distinguent de grands artistes qui font des carrières prestigieuses. C’est le cas, entre autres, de l’école de cirque Pitreries, de l’Union Gymnique du canton de Solliès-Pont et du centre Terpsichore avec notamment trois jeunes filles qui vont poursuivre leur formation sous d’autres cieux.
Des vocations
Ella Buigues, à l’aube de ses 18 ans, vient de réussir son audition d’entrée au Centre de formation professionnelle en Danse de Marseille « Les studios du cours ». Depuis l’âge de 4 ans, elle profite des conseils de Mireille Sudre pour la danse classique et de Nathalie Sudre pour le jazz . « J’ai énormément appris durant mes années auprès d’elles, d’ailleurs je ne les ai jamais vraiment quittés. La danse est ma passion, elle fait partie de mon quotidien, de ma personnalité. Je veux en faire mon métier ». Après un BAC S, option danse avec une note de 15 sur 20 pour les variations présentées, elle s’engage dans trois années d’étude pour décocher son diplôme d’enseignante. Mélissandre Cire, 16 ans, a suivi le même parcours. Après un apprentissage de six années au centre Terpsichore, elle a été reçue sur audition, l’École nationale supérieure de danse de Marseille autour d’un double cursus (classique et contemporain) mais se destine à une carrière de danseuse « J’aimerais intégrer une compagnie francaise ou étrangère. Je dois beaucoup à Mireille et Nathalie. C’est mon passage dans leur école qui a forgé mon caractère, ma rigueur et forgé ma passion de la danse ».
Au plus haut niveau
Enfin, Marie Marmounier, 23 ans, se destine, elle aussi, à l’enseignement. Après deux années à Marseille, six à Solliès-Pont et huit au Conservatoire de Nice en danse contemporaine, elle ouvre une classe de modern danse à l’école Terpsichore dès cette rentrée. « C’est comme une seconde famille, attentive, bienveillante, rien n’est laissé au hasard, c’est la seule façon de réussir». Les inscriptions vont bon train, l’école se porte bien, portée par sa réputation. Mireille Sudre explique : « Nous préparons nos élèves aux concours internationaux où elles côtoient des candidates du monde entier. Une expérience enrichissante pour elles. Et nous poursuivons nos stages animés par des professeurs du conservatoire de Paris qui me font l’amitié de venir faire profiter nos filles de leur riche expérience».