Les Comanches passent de Toulon à St-Raphaël
Les « Comanches de Toulon », c’est bel et bien fini. Il faut désormais les appeler les Comanches de Saint-Raphaël, puisque le club a transféré il y a peu son siège au Creps de Boulouris. Ce n’est guère une surprise, puisque les filles y disputaient depuis quelque temps maintenant leurs matches à domicile. C’est encore là qu’elles officieront en septembre, pour la demi-finale (15-16) du championnat de France. Et sans doute aussi pour la finale (29-30), histoire d’aller chercher un onzième titre national consécutif. « Notre départ de Toulon est lié au fait qu’il n’y avait rien de structurant autour de l’équipe. À Saint-Raphaël, on a trouvé notre place, estime donc le président, Rémi Bouillon. L’objectif sera aussi de trouver des partenaires pour pouvoir recruter des joueuses de niveau international et viser un podium européen. »
Garder son âme...
Ce podium, les Comanches en sont encore loin, elles qui ont termine à la 7e place de la coupe d’Europe (sur neuf équipes) la semaine dernière. « On a fait un parcours remarquable, en tenant tous les matches », précise le dirigeant. Si elle cherche légitimement à se développer, la grande tribu varoise veut avant tout garder son âme, en continuant de former des joueuses du crû. Et pour cause, les Varoises composent en majorité l’équipe de France de softball. Discipline qui espère bien faire partie des cinq sports invités aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Cela mettrait une lumière folle sur les Comanches... de Saint-Raphaël.