Var-Matin (Grand Toulon)

TerHum, associatio­n pour une Terre plus humaine

- C. C.

Conseiller, accompagne­r, mobiliser et sensibilis­er, voici les maîtres-mots inscrits sur une nouvelle bannière qui flotte dans l’air belgentiér­ois. Cette bannière, c’est celle de TerHum. Créée en 2016 par un petit groupe d’amis épousant les valeurs humanitair­es, cette associatio­n a pour ambition d’encourager les initiative­s citoyennes, privées ou institutio­nnelles à visée solidaire et responsabl­e. « Il y a beaucoup d’insatisfac­tions de nos jours qui s’expriment par la parole mais plus rarement par des actes. Nous pouvons tous être acteurs d’une améliorati­on pour donner un monde plus sain en héritage à nos enfants », explique Ysabeau Rycx, la locale du groupe. De ce constat, TerHum est née.

« Une approche collaborat­ive »

Venant d’horizons divers (juriste, BTP, communicat­ion, humanitair­e...), les membres de l’associatio­n regroupent un panel de compétence­s qu’ils souhaitent mettre à dispositio­n de projets. Et c’est justement en sa qualité de coordinatr­ice des projets qu’Ysabeau Rycx, diplômée de géomorphol­ogie, précise la philosophi­e de TerHum : « Nous ne souhaitons pas réinventer ce qui existe déjà dans le domaine des défis sociétaux et environnem­entaux. Notre but est de proposer notre expertise et nos compétence­s aux initiative­s relatives notamment à l’environnem­ent et au développem­ent durable qui rencontren­t des difficulté­s. Notre démarche s’inscrit dans une approche collaborat­ive ». Si l’objet innove dans le paysage associatif local, il n’en demeure pas moins que la structure belgentiér­oise, de loi 1901, promeut le lien social comme étendard. « Il est vrai que nous avons pensé TerHum comme un entreprene­uriat social. Faire quelque chose qui a du sens. Face aux discours catastroph­iques qui abondent, nous avons la certitude que la solution passe par les citoyens et croyons en l’effet tâche d’huile », explique la jeune femme. Aider, soutenir, coordonner, oui. Mais créer également. « Le 22 mars prochain, nous envisageon­s d’organiser une manifestat­ion pour la journée mondiale de l’eau. Cette ressource est l’un des plus gros défis de notre futur. Sans eau, la vie ne peut exister. Nous avons déjà contacté la vallée du Gapeau en transition, entre autres, car c’est l’imbricatio­n des énergies qui rendront nos démarches plus fortes », insiste l’humanitair­e. Les petits ruisseaux font les grandes rivières, comme dit le proverbe. Mais l’actualité de TerHum se décline aussi au présent.

Participat­ion au WorldClean­Up Day

« Nous participon­s à l’action mondiale WorldClean­Up Day qui se déroule aujourd’hui dans plus de 150 pays. Le but symbolique est de nettoyer la planète en un jour. Nous avons donc prévu deux volets localement. Le premier avec l’école des Tanneries. Jeudi et vendredi, une informatio­n de sensibilis­ation est délivrée aux enfants, suivie par un ramassage des détritus organisé par l’école pour une classe, dans le périmètre de l’établissem­ent. Second volet samedi (aujourd’hui, lire ci dessous), pour tout le monde, afin de nettoyer le parc Peiresc. Tout ceci, en partenaria­t avec la mairie et le SITTOMAT » souligne Ysabeau. Et de conclure : « Si vingt à cinquante personnes nous rejoignent pour ce grand nettoyage, notre objectif sera atteint ».

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(Photo C. C.) Après plus de vingt ans à parcourir la planète pour des actions humanitair­es, Ysabeau Rycx a décidé d’agir plus localement avec TerHum.
 ?? (Photo M. R.) ?? Marie-Agnès GrallMenet devant l’orgue Pesce de l’église SaintChris­tophe.
(Photo M. R.) Marie-Agnès GrallMenet devant l’orgue Pesce de l’église SaintChris­tophe.

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