Diminuées mais motivées
Handicapées par de nombreuses blessures depuis le début de saison, les Toulonnaises ne seront pas favorites à Nantes
L’enchaînement des rencontres en ce début de saison n’a pas que des mauvais côtés. Certes, les bobos - plus ou moins graves - ont tendance à s’accumuler et cet après-midi à Nantes (17 heures), Sandor Rac devra faire sans Landre, Kramer ou E. Puleri. Mais ce rythme effréné empêche les ReBelles de s’appesantir sur leur sort et le ratio victoire-défaite négatif.
« Les faire déjouer »
« On garde la tête baissée, confie la demi-centre Laurène Catani. Nous devons rester à 100 % concentrées. On sait ce qu’il nous a manqué face à Paris (défaite 2629). Notamment un peu de réussite aux tirs, de ma part du moins. Sans ça, nous avions les bons ingrédients. Il faudra quand même faire mieux face à Nantes, car elles sont très fortes. » Sandor Rac, qui regrette encore d’avoir dû se passer d’Abdourahim, légèrement touchée au mollet (mais présente aujourd’hui), en fin de match face à Paris pour défendre sur Pintea, est du même avis. « Paris a un gros collectif, Nantes a de grosses individualités. Ils ont Barbosa, qui est pour moi la meilleure joueuse du championnat, Niakaté, Ayglon, Baudouin, Dancette... Il faudra vraiment réaliser un match plein pour les accrocher. D’ailleurs, notre objectif sera de les faire déjouer. Tant pis si cela donne une rencontre moche à regarder ! » Avec très peu d’expérience sur le banc et une Laurie Puleri tout juste remise de sa blessure à la cheville, le TSCV devra donc réaliser un exploit pour revenir avec les trois points de Beaulieu. Mais les Toulonnaises ont du talent à revendre, un moral malgré tout au beau fixe et une rage de vaincre décuplée après leur contreperformance à Dijon il y a une semaine (26-23). « Il ne faut pas que nous traînions cette défaite trop longtemps, prévient Catani. Du coup, cela nous oblige à réaliser un gros coup à un moment donné. » Cet après-midi à Nantes, par exemple ?