Raphaël Maurin revient de loin... PATRICK ONIMUS
La Caval’Eau jet a démarré hier sur les chapeaux de roue. Les courses ont déjà donné lieu à de terribles et palpitantes bagarres, notamment celles qui comptent pour le championnat de France d’endurance, dont la grande finale est programmée le week-end prochain à Ajaccio. En ouverture de l’épreuve cavalairoise, Alexandre Barret, en Run GP1, a dû puiser dans ses réserves ou plutôt dans son réservoir. Le champion de France en titre a en effet couru longtemps derrière Cherissi. Hélas, ce dernier a été trahi à la micourse par sa mécanique. Barret, dès lors en tête, a été obligé de ralentir dans le dernier tour afin d’éviter la panne d’essence. Il a réussi malgré tout à franchir la ligne d’arrivée en vainqueur, talonné par Alain Tazia à qui il a manqué quelques hectomètres supplémentaires pour terrasser Barret.
« Du rarement vu en jet »
Si la course des Run GP2 a été remportée logiquement par Alain Audemar, celle des GP3 a donné lieu à un duel d’anthologie entre le jeune Raphaël Maurin et Christophe Aquino. « (sic), »asouligné Thierry Scharff (Action jet), en charge de l’organisation de la Caval’Eau avec les « Tontons Flingueurs Ils se sont mis une belle branlée du rarement vu en jet » De Vincent Lagaf’ et le président Laurent Lacaule. Raphaël Maurin est sorti vainqueur de ce duel dantesque en doublant Aquino à l’avant-dernière bouée, après trente minutes de course. Du grand art ! Les autres manches du jour, dans les autres catégories, ont été tout autant spectaculaires. Cette première journée s’est achevée en soirée par un sublime show nautique, en mode freestyle, dans le port de Cavalaire. La Caval’Eau Jet se poursuit aujourd’hui avec de nombreuses courses au programme. Les pilotes en Run GP1, en GP2 et en GP3 vont encore une fois tout donner dans le but de marquer des points très précieux pour la conquête du titre de champion de France. Les mécaniques devront pour cela se montrer fiables pour que le suspense soit, une nouvelle fois, au rendez-vous.