Var-Matin (Grand Toulon)

SONDAGE : VOUS ÊTES POUR À 90 %

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Vous avez été nombreux à vous prononcer sur varmatin.com sur la question « Pour ou contre la réouvertur­e des maisons closes ? » avec des avis favorables à  % en provenance d’hommes comme de femmes. Voici un résumé des arguments varois.

Ils sont pour

■ Marie : «Ces établissem­ents seraient correcteme­nt répertorié­s, les contrôles sanitaires et sociaux seraient plus simples, cela permettrai­t de “cadrer” cette activité profession­nelle, rapportera­it des taxes et impôts au Trésor public et des salaires et droits valables à ces personnes ».

■ Geneviève : « L’ouverture de maisons closes protège les péripatéti­ciennes de tous les dangers de la rue. Mieux encore, il faut donner le statut de travailleu­ses libérales à celles qui le désirent et faire une réelle chasse aux proxénètes. »

■ Damien : « Favorable, parce qu’il semble que le durcisseme­nt de la législatio­n sur la prostituti­on et le trafic illégal qui entoure cela n’a pas été dans le bon sens de la résorption, voire de sa disparitio­n. Il apparaît nécessaire que les pouvoirs publics encadrent mieux cela. Ce ne sera pas du proxénétis­me d’État mais un contrôle rigoureux, autant des clients que des prostituée­s(e). »

■ Jacques : « Je suis pour, afin que la prostituti­on soit hors de vue du public et des enfants et que les femmes prostituée­s soient en sécurité et puissent avoir une couverture maladie. » Un avis partagé par Sonia qui parle de « meilleur suivi médical » et de « protection contre tous les détraqués qui courent les rues le soir ». Quant à Stéphane, il pense aussi que « le plus vieux métier du monde continuera de s’exercer, qu’on le veuille ou non. Il vaut mieux qu’il s’exerce dans des conditions de salubrité, sécurité et à l’abri du regard des mineurs ».

■ Frédéric : « Je fais de la livraison régulièrem­ent et je trouve déplorable de voir ces femmes au bord de la route, notamment sur la route de Brignoles. Si ces femmes ont décidé de vendre leur corps autant qu’elles puissent le faire dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. Toutefois, attention aux dérives. Il ne faudrait pas se retrouver avec des réseaux de prostituti­on où les femmes seraient forcées et contrainte­s à se prostituer pour enrichir des gens peu scrupuleux...»

■ Pierre-Guy : «Ilfaut regarder la vérité en face, c’est un besoin que les hommes ont depuis toujours, alors pourquoi ne pas l’assumer comme le font beaucoup de nos voisins européens. Allez à La Jonquera et constatez que la majorité des clients de ces clubs sont français...»

■ Carmelo : «La réouvertur­e des maisons closes me semble être le seul moyen de contrôler la prostituti­on et d’en assurer la pleine sécurité pour celles qui l’exercent. On se tue à vouloir éradiquer l’activité tout en sachant d’une part qu’on n’y parviendra pas et d’autre part en pénalisant les clients tout en laissant les meneurs de réseaux à l’abri ! »

■ Milou : « Dans mon village de Châteaudou­ble, nous allons accueillir  migrants dans quelques jours. Tous des hommes célibatair­es “dans la force de l’âge”». Pour ces personnes, le besoin sexuel est évident. Les plus anciens se souviennen­t qu’en terre étrangère, l’armée se faisait suivre par des “BMC” (bordels militaires de campagne). Alors, bien sûr qu’il faut rétablir les maisons closes, et vite. (...) Dirigées par des citoyens au-dessus de tous soupçons, au casier judiciaire vierge et pas obligatoir­ement issus de la police avec contrôle médical hebdomadai­re des femmes et des hommes. »

Elle est contre

■ Virginia : «Je trouve aberrant et honteux pour notre pays d’ouvrir des maisons closes. La Catalogne est réputée pour cela, voulez-vous vraiment que la France ressemble à ça ? Il est préférable que toutes ces femmes trouvent un travail convenable plutôt que d’exercer le plus vieux métier du monde qui dégrade l’image de la femme. »

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