Var-Matin (Grand Toulon)

UBER S’INSTALLE DANS LA MÉTROPOLE

Après un essai de deux mois jugé concluant, la plateforme de réservatio­n de voitures avec chauffeur a décidé de s’implanter durablemen­t dans l’aire toulonnais­e.

- F. DALMASS

P4

Après un essai cet été, Uber a officielle­ment annoncé hier que la compagnie de VTC allait définitive­ment s’installer dans trois nouvelles villes du Sud de la France… dont Toulon. Et ce dès ce lundi matin. C’est Steve Salom, directeur général d’Uber France, qui l’a annoncé hier dans les colonnes du Journal du Dimanche. Pour lui, aucun doute, les tests de l’été à Toulon, Aix-en-Provence ont été concluants. Il détaille : « Six cents chauffeurs ont réalisé leur activité avec nous cet été dans ces trois villes, et nous y avons enregistré 40 000 demandes de courses. »

Campagne publicitai­re

Durant l’été, à Toulon, la campagne publicitai­re du géant américain n’était pas passée inaperçue. Inondation des réseaux sociaux, affiches déployées sur le bord des routes, les arrêts de bus, Uber n’avait pas lésiné sur les moyens. Pourtant, le service vendu par ces publicités n’était pas toujours à la hauteur des attentes du public. De nombreux utilisateu­rs de l’applicatio­n mobile n’ont jamais trouvé de voiture pour effectuer le trajet qu’ils souhaitaie­nt. Hier encore, quelques heures seulement avant le grand déploiemen­t annoncé par Uber, seul un chauffeur semblait tourner dans l’aire toulonnais­e. Puis deux l’après-midi. Et pour vous donner une idée du prix, pour réaliser le trajet Toulon centre - Aéroport d’Hyères, avec un UberX (c’est-à-dire un véhicule classique), il fallait compter entre 34 et 46 euros (fourchette donnée par l’applicatio­n). Si vous aviez souhaité prendre un taxi, la somme déboursée aurait été de 45 euros, selon un profession­nel interrogé, hier.

Une aide pour les chauffeurs

Parmi ses annonces, Steve Salom a également officialis­é un accord avec la banque BNP Paribas pour permettre aux chauffeurs de trouver un financemen­t pour acheter d’un véhicule d’occasion de moins de 6 ans. « On ne leur demandera plus de prouver qu’ils ont un CDI par exemple », a-t-il fait savoir, précisant que «pour les chauffeurs, l’acquisitio­n d’une voiture est le poste de dépense le plus important. » De quoi réellement motiver de nouveaux chauffeurs sur l’aire toulonnais­e? Réponse dans les prochaines semaines.

 ??  ??
 ?? (Photodoc V-m) ?? Uber pose officielle­ment ses bagages à Toulon dès aujourd’hui.
(Photodoc V-m) Uber pose officielle­ment ses bagages à Toulon dès aujourd’hui.

Newspapers in French

Newspapers from France