Var-Matin (Grand Toulon)

Àborddu Duero, Marine espagnole

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On aurait pu visiter un navire allemand, turc, italien, slovène ou grec (là on aurait trouvé des olives, c’est sûr...) qui composent le groupe permanent « guerre des mines » de l’Otan. Mais c’est à bord du Duero que nous avons été reçus. Avec les honneurs, on n’a pas été déçu. Le lieutenant commandant Alvaro Huelin Gan, 41 ans, né à Cadiz, est le chef de bord de 43 membres d’équipage dont 4 femmes. Il détaille les points communs entre tous les chasseurs de mines : une très bonne maniabilit­é, « c’est important pour maintenir un contact sonar », un moteur électrique de complément pour naviguer en finesse et réduire l’empreinte magnétique et auditive. Un sonar évidemment qui, sur le Duero, cartograph­ie le fond marin par “rails” successifs jusqu’à 350 m de profondeur. Le petit navire (54 m), d’une autonomie de 7 jours environ, peut chasser pendant 72 h consécutiv­es avec des prises de quart de 6 h. Il dispose d’un robot ROV, muni d’une caméra et de son propre sonar, pouvant plonger à 200 m. L’appareil, filoguidé, peut déposer une charge explosive pour neutralise­r une mine.

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Le capitaine Alvaro Huelin Gan, à côté du sonar.

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