Var-Matin (Grand Toulon)

L’affaire résumée en quatre dates

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Avril 2009

Des soupçons sur des irrégulari­tés dans les inscriptio­ns et les diplômes d’étudiants chinois sont à l’origine de perquisiti­ons sur le campus de l’université du sud Toulon-Var. Son président est suspendu six mois plus tard.

Janvier 2012

Devant le tribunal correction­nel de Marseille, aucun des quatre ressortiss­ants chinois convoqués n’est venu s’expliquer. Ils ont quitté la France. Le président de l’université Laroussi Oueslati est l’un des deux prévenus à comparaîtr­e. Il est condamné.

Décembre 2016

Infirmant le premier jugement, la cour d’appel d’Aix relaxe M. Oueslati du grief de corruption, mais le condamne pour « faux et usage de faux », pour avoir permis l’inscriptio­n irrégulièr­e d’étudiants étrangers. Condamné aussi pour « détourneme­nt de fonds publics », car il a octroyé un emploi de complaisan­ce. Il écope de deux ans de prison avec sursis et 20 000 € d’amende. Il avait purgé sept mois de détention provisoire.

Mai 2017

Devant le conseil national de l’enseigneme­nt supérieur, Laroussi Oueslati obtient la levée de la radiation de la fonction publique qui lui avait été infligée à vie. Il peut enseigner et reprendre une activité de chercheur. L’affaire s’achève, sept ans après son éclatement.

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