Reconnaissance officielle pour une jeune arbitre valettoise
La ville continue d’être mise à l’honneur par le biais de ses sportifs et de leur investissement pour leurs disciplines. Après le karaté et le rugby, c’est aujourd’hui au tour du judo de voir une athlète récompensée via son engagement en qualité d’arbitre. Anaïs Gastaldi, 19 ans et ceinture noire au sein du Judo jujitsu valettois, a reçu son trophée de la part du Comité départemental olympique et sportif en présence du maire de la commune.
Que représente ce titre décerné pour votre engagement dans l’arbitrage ? C’est gratifiant et bénéfique pour la suite. Cela m’encourage à tendre vers l’excellence. Le travail fourni depuis plusieurs années est ainsi valorisé et me conforte dans l’importance d’un officiel. Sans arbitre, il n’y a pas de compétition.
Est-ce difficile d’arbitrer un combat de judo? Tout d’abord, le fait d’être une fille est peut-être un peu plus compliqué même si tout se passe bien en général. Le fait de ne pas avoir un grand passé de compétiteur est quelques fois mal perçu sur le tatami. Mais je suis en phase d’apprentissage à chaque championnat et les différents stages effectués régulièrement, me permettent de progresser.
Quelles sont les difficultés dans le rôle d’arbitre ? Il faut s’adapter aux nouvelles règles en constante évolution! Discerner la théorie de la pratique est aussi un point où la sensibilité de l’officiel est partie prenante d’un combat. Il faut prendre du recul, demeurer impartial. Un turnover est d’ailleurs fréquent pour ne pas arbitrer les mêmes judokas; la diversification des combattants offre l’opportunité de s’adapter et donc d’apprendre constamment.
Arbitre professionnel, une vocation ? Pourquoi pas, rien n’est défini. Si ça me plaît beaucoup, cela prend beaucoup de temps entre les stages, les compétitions et ma vie d’étudiante. Il n’y a jamais de pause !